vendredi, janvier 31, 2025

Les corbeaux et la mystérieuse disparition d’une jeune fille : Une nouvelle équipe d’enquêteurs à l’œuvre

Une nouvelle série policière, ‘Le polar de Brandebourg : Les Raaben et la fille morte’, sera diffusée sur la première chaîne le 30 janvier. L’intrigue suit les enquêteurs Tonja et Anton Raabe dans la région de Lusace, alors qu’ils investiguent un meurtre et un enlèvement tout en affrontant leur passé familial. Le film, qui mêle éléments modernes et légendes sorabes, offre une vision authentique de la culture locale et met en avant des thèmes profonds à travers des personnages uniques.

Une toute nouvelle équipe d’enquêteurs fera son apparition sur la première chaîne le 30 janvier à 20h15 avec l’épisode intitulé ‘Le polar de Brandebourg : Les Raaben et la fille morte’. Les téléspectateurs seront transportés dans la magnifique région de Lusace.

Ce film, réalisé par Nina Vukovic et écrit par Alexander Buresch, met en scène la policière Tonja Raabe (interprétée par Alina Stiegler, 31 ans) et son frère, le commissaire Anton Raabe (joué par Anton Rubtsov, né en 1987), qui se lancent dans une enquête sur le meurtre d’une jeune femme et l’enlèvement d’un enfant. Au cours de leur investigation, ils doivent également faire face à leur propre passé, marqué par la mystérieuse disparition de leur frère il y a de nombreuses années.

En plus des acteurs principaux, le film met en vedette des figures connues telles que Franz Dinda, 41 ans, Julischka Eichel, 44 ans, et Katrin Wichmann, 46 ans, qui ajoutent une touche supplémentaire à ce thriller captivant.

Une ambiance unique en Lusace

L’histoire se déroule dans la région pittoresque de Lusace, à la frontière entre l’Allemagne et la Pologne, caractérisée par ses lacs, ses forêts et ses exploitations de lignite. Les réalisateurs choisissent ce cadre naturel exceptionnel pour créer une atmosphère immersive, mêlant enquête criminelle moderne et éléments mythiques des légendes sorabes, notamment celle de ‘Krabat’, où un corbeau enlève de jeunes garçons.

Selon Anton Rubtsov, les similitudes avec ‘Krabat’ ne peuvent être ignorées. ‘Dans le livre d’Otfried Preußler, Krabat est un orphelin qui trouve refuge dans un moulin mystérieux à Schwarzkollm. Les apprentis se transforment en corbeaux, une métaphore puissante de la transformation et de l’obscurité’, explique-t-il, ajoutant que le polar partage également une profondeur poétique semblable.

Christoph Pellander, rédacteur en chef d’ARD Degeto Film, souligne que cette série policière du jeudi constitue une plateforme idéale pour raconter des histoires criminelles intrigantes tout en offrant un aperçu culturel des régions présentées. ‘Les Raaben et la fille morte’ met en lumière la vie de la minorité sorabe en Basse-Lusace, authentiquement dépeinte. D’autres séries de cette collection incluent ‘Le polar croate’, ‘Le polar irlandais’, et bien d’autres.

Les enquêteurs uniques du ‘polar de Brandebourg’

Tonja et Anton Raabe sont des Sorabes, ayant grandi à Senftenberg, dans le Brandebourg, en Lusace. ‘J’avais déjà entendu parler des Sorabes grâce à une enseignante exceptionnelle à l’école de théâtre Ernst Busch, qui partageait cette origine’, raconte Anton Rubtsov. Apprendre les dialogues sorabes a été ‘un défi palpitant’, qu’il a trouvé étonnamment accessible grâce à sa ‘familière intuition pour les sons des langues slaves’, ajoute-t-il.

Alina Stiegler, quant à elle, partage son expérience de la Lusace, qu’elle a connue à travers le tournage d’une autre série policière et des livres. ‘J’ai adoré ‘Krabat’ étant petite et je suis toujours fascinée par les légendes locales’, confie-t-elle. La langue sorabe l’intrigue, bien qu’elle la trouve difficile et qu’elle s’engage à continuer à s’exercer.

Son personnage possède un talent particulier : une perception sensorielle unique appelée synesthésie, lui permettant de ressentir les émotions des autres sous forme de couleurs. ‘La synesthésie signifie qu’un sens stimulé peut en activer un autre en parallèle, créant des connexions parfois difficiles à comprendre pour ceux qui n’ont pas cette perception’, explique Stiegler.

Pour se préparer à son rôle, elle a rencontré de nombreuses personnes pour comprendre leur vision du monde. ‘À partir de ces échanges, j’ai conçu un schéma que j’ai utilisé pour travailler sur l’ensemble du scénario. Par exemple, Anton perçoit son monde comme de l’asphalte après la pluie d’été, tandis que le mois de mai est associé à une couleur vert sapin sombre’, conclut-elle.

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