Une étude récente indique qu’un divorce parental durant l’enfance peut augmenter de 61 % le risque d’AVC après 65 ans. Menée par des chercheurs de plusieurs universités, l’analyse révèle qu’un adulte sur neuf issu de parents divorcés a reçu un diagnostic d’AVC, contre un sur quinze pour ceux dont les parents sont restés mariés. Des facteurs de stress liés à cette séparation pourraient exacerber ce risque, soulignant l’importance de comprendre les mécanismes sous-jacents.
Le Divorce Parental et le Risque d’AVC
Si vous êtes un adulte dont les parents ont mis fin à leur mariage durant votre enfance, il se pourrait que vous soyez confronté à un risque accru de souffrir d’un AVC, selon des chercheurs. Une étude récente a révélé que vivre la séparation de ses parents pourrait augmenter de 61 % la probabilité d’être frappé par un AVC après l’âge de 65 ans.
Cette recherche, menée par des académiciens de l’Université de Toronto, de l’Université Tyndale et de l’Université du Texas à Arlington, a mis en lumière que parmi les adultes de plus de 65 ans ayant des parents divorcés, un sur neuf a reçu un diagnostic d’AVC. En contraste, seulement un adulte sur 15 parmi ceux dont les parents sont restés mariés a connu une telle condition.
Les Facteurs de Risque Associés aux AVC
Un AVC survient lorsque le flux sanguin vers une partie du cerveau est interrompu, conduisant à la mort des cellules cérébrales. Bien que cela puisse toucher n’importe qui, à tout âge, certains facteurs comme l’hypertension, le cholestérol élevé, le diabète, et la fibrillation auriculaire peuvent exacerber ce risque, tout comme des habitudes de vie peu saines telles que le tabagisme et une mauvaise alimentation.
Les chercheurs ont également suggéré que des niveaux élevés de stress vécus pendant l’enfance, souvent en raison de la séparation des parents, pourraient aggraver le risque d’AVC. Mary Kate Schilke, l’un des auteurs principaux de l’étude et conférencière en psychologie à l’Université Tyndale, a déclaré que même après avoir pris en compte d’autres facteurs de risque, ceux dont les parents avaient divorcé avaient toujours une probabilité significativement plus élevée de subir un AVC.
Cette étude, publiée dans la revue PLOS One, a analysé les réponses de 13 205 Américains âgés, dont 14 % avaient vécu le divorce de leurs parents pendant leur enfance. Les participants ayant subi des abus durant leur enfance ont été exclus de l’analyse.
Les résultats de cette recherche soulèvent des questions importantes quant aux mécanismes liant le divorce parental à un risque accru d’AVC, un sujet que les chercheurs espèrent approfondir à l’avenir.