La limite d’alcool au volant pourrait être abaissée pour la première fois depuis 1967, notamment pour les conducteurs novices. Des organisations, dont le Conseil national des chefs de police, réclament une réduction à 50 mg par 100 ml de sang, en raison d’une augmentation de 18 % des décès liés à l’alcool au volant. Des mesures strictes, comme une interdiction immédiate pour les conducteurs soupçonnés, sont également proposées pour renforcer la sécurité routière.
Réduction de la Limite d’Alcool au Volant : Quelles Changements à Attendre ?
Pour la première fois en six décennies, la limite autorisée de conduite sous l’influence de l’alcool pourrait être abaissée, touchant particulièrement les conducteurs fraîchement qualifiés qui pourraient être soumis à des sanctions beaucoup plus sévères.
Selon des propositions en cours, les automobilistes pourraient être considérés comme en infraction après avoir consommé seulement une pinte, si le gouvernement décide de répondre aux demandes des responsables de la police pour une réforme législative.
Les Appels à un Changement de Loi
Un rapport a révélé que plusieurs organisations, y compris le Conseil national des chefs de police, l’Association médicale britannique, et l’Association des commissaires de police et de la criminalité, soutiennent une réduction des limites d’alcool actuellement en vigueur pour les conducteurs.
Établie en 1967, la limite actuelle est de 80 milligrammes d’alcool par 100 ml de sang, ce qui équivaut à environ deux pintes de bière. Cependant, des militants plaident pour une diminution de cette limite en raison d’une augmentation alarmante de 18 % des décès liés à l’alcool au volant, selon des statistiques récentes.
Les militants souhaitent voir la limite en Angleterre, au Pays de Galles, et en Irlande du Nord diminuée à 50 mg par 100 ml de sang, une mesure qui serait en phase avec les réglementations déjà en place en Écosse, où la limite est plus stricte.
Jo Shiner, responsable de la police routière, a exprimé son soutien pour cette proposition, affirmant que chaque incident causé par la conduite sous l’influence de l’alcool est évitable.
Il a également mentionné la nécessité de législations plus efficaces pour permettre des disqualifications temporaires rapides pour ceux qui échouent aux tests d’alcoolémie sur la route.
Les représentants de l’Association des commissaires de police et de la criminalité ont également souligné que de trop nombreuses familles souffrent des conséquences tragiques de la conduite sous l’influence, avec environ 300 décès annuels liés à cette infraction.
Des groupes de pression anti-alcool ont rejoint l’appel pour une réduction de la limite, notamment en demandant des restrictions spécifiques pour les conducteurs ayant moins de deux ans de permis, suggérant une limite de 20 mg/100 ml pour cette catégorie.
Il est également proposé que les forces de l’ordre puissent interdire immédiatement les conducteurs soupçonnés d’être sous l’influence de l’alcool, sans attendre un procès pénal.
Alors que les statistiques révèlent une hausse inquiétante des conducteurs tués sous l’effet de drogues, le directeur de l’AA Trust a insisté sur l’importance d’un message clair : l’alcool et les drogues ne doivent jamais se mélanger avec la conduite.