mardi, janvier 21, 2025

Les épreuves terrifiantes des otages du Hamas : Emily Damari témoigne de conditions inhumaines avec des poux, des toilettes improvisées et une ration quotidienne de demi-pita.

Des conditions inhumaines ont été dénoncées par les otages libérés du Hamas, qui ont subi abus physiques et psychologiques pendant 15 mois. Parmi eux, Emily Damari, dont l’état de santé est préoccupant après avoir perdu deux doigts et vécu des privations extrêmes. Les témoignages révèlent un manque d’hygiène alarmant et des besoins psychologiques urgents pour aider les victimes à se réinsérer après ce traumatisme.

Des conditions inhumaines pour les otages

Les otages ont subi des épreuves terrifiantes entre les mains des membres du Hamas durant un calvaire de 15 mois. Les témoignages des personnes libérées révèlent des abus physiques et psychologiques, une humiliation constante, ainsi que des problèmes d’hygiène extrêmes, dont des infestations de poux et des pénuries alimentaires.

Le parcours difficile d’Emily Damari

Parmi les premiers otages relâchés, la Britannique Emily Damari a été photographiée souriante lors de sa libération, retrouvant enfin sa mère. Cependant, son état de santé témoigne des blessures qu’elle a subies : elle a perdu deux doigts à cause d’une balle tirée lors de son enlèvement dans le kiboutz de Kfar Aza le 7 octobre.

Kidnappée dans sa voiture, elle a été témoin de la mort tragique de son chien, Choocha, tué devant elle. Pendant sa captivité, les conditions étaient si sévères qu’elle a été contrainte d’utiliser un seau comme toilette et a reçu une portion dérisoire de nourriture, un demi-pita par jour.

Les otages libérés en novembre 2023 ont rapporté que le manque d’hygiène était alarmant, avec des groupes entiers partageant des installations sanitaires déplorables, ce qui favorisait la propagation de maladies. Certains ont même dû recourir à des moyens extrêmes pour survivre, comme consommer du papier toilette humide.

Après sa libération, Emily a partagé sur Instagram qu’elle se sentait « la personne la plus heureuse du monde », mais les proches d’autres otages, comme le père d’une fillette de huit ans, expriment de vives inquiétudes quant aux séquelles psychologiques que pourrait endurer Emily après un tel traumatisme.

Ce père a souligné que la situation d’Emily Damari, qui a passé 470 jours dans des conditions bien plus difficiles, pourrait être bien plus grave que celle de sa fille. Il redoute qu’Emily ait subi des expériences traumatisantes qui pourraient la hanter longtemps.

Il a également évoqué les défis que devront relever les otages libérés, notamment la gestion de la faim après des mois de privations. Les victimes pourraient avoir besoin d’une réintroduction progressive à la vie normale, tant sur le plan physique que mental.

Ce parcours de rétablissement nécessitera sans aucun doute l’intervention de professionnels de la santé mentale, car les récits d’horreur vécus par les otages mettent en lumière un besoin urgent de soutien psychologique.

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