Un expert russe de haut niveau avertit que Vladimir Poutine pourrait envisager des attaques massives contre l’OTAN, exacerbées par le soutien occidental à l’Ukraine. Des rapports indiquent que la Russie pourrait avoir orchestré des plans d’incendies en Europe, suscitant des inquiétudes parmi les membres de l’OTAN. Alors que Donald Trump prend ses fonctions, les tensions pourraient persister, surtout si ses relations avec Poutine demeurent amicales ou, au contraire, hostiles.
Selon un expert russe de haut niveau, le président Vladimir Poutine pourrait être en mesure de déclencher des « attaques causant des pertes massives » contre les membres de l’OTAN.
Contexte géopolitique actuel
Les relations entre la Russie et l’Occident sont au plus bas depuis l’époque de la guerre froide. Des responsables russes ont régulièrement insinué que Moscou pourrait envisager des actions hostiles contre les nations de l’OTAN, en réaction à leur soutien à l’Ukraine durant le conflit en cours.
Menaces potentielles et signalements
Suite à une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Varsovie, Donald Tusk a mis en lumière la gravité de cette menace.
Des preuves d’activités russes en Occident ?
En novembre, les agences de renseignement occidentales ont rapporté que la Russie serait soupçonnée d’avoir orchestré un plan visant à placer des dispositifs incendiaires dans des colis à destination des États-Unis et d’autres pays.
Ce complot semble être lié à des incendies survenus en Europe, notamment dans des pays membres de l’OTAN comme l’Allemagne et le Royaume-Uni.
En 2024, l’Agence de sécurité intérieure de Pologne (ABW) a également signalé une augmentation des incidents attribués aux services spéciaux russes, tant en Pologne que dans d’autres pays de l’UE et de l’OTAN.
Le Kremlin a catégoriquement nié toute implication dans ces allégations et a constamment rejeté les accusations occidentales selon lesquelles il aurait parrainé des actes de sabotage ou d’agression en Europe.
Motivations derrière les actions russes
Les analyses suggèrent que les attaques pourraient représenter une forme de reconnaissance permettant de préparer des actions plus graves à travers l’Europe, visant des objectifs spécifiques pour soutenir les intérêts russes.
Si la Russie s’en prenait à un pays membre de l’OTAN, cela pourrait expliquer son intérêt pour les infrastructures logistiques et les réseaux de transport à travers le continent.
Selon Giles, il est essentiel de noter que les normes habituelles qui guideraient les actions d’un pays normal ne s’appliquent pas à la Russie. Il a averti que Moscou pourrait agir sans se soucier des pertes civiles, comme cela a déjà été démontré.
Les États-Unis dans le viseur ?
Le président élu Donald Trump a exprimé sa volonté de mettre fin rapidement au conflit une fois en fonction, suggérant que la Russie et l’Ukraine pourraient faire des concessions pour parvenir à un accord de paix.
Si Trump maintient une relation amicale avec Poutine, cela pourrait réduire les raisons pour la Russie d’adopter une posture antagoniste envers les États-Unis. En revanche, une politique moins favorable pourrait entraîner une escalade des tensions, y compris en Amérique du Nord.
Réactions officielles
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré : « Je ne vais pas entrer dans les détails, mais je peux confirmer que les craintes concernant la planification par la Russie d’actes de terreur aérienne sont fondées, touchant non seulement la Pologne mais aussi les compagnies aériennes à l’échelle mondiale. »
Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a répondu : « C’est une autre accusation totalement infondée contre la Russie. La Pologne est connue pour de telles affirmations non étayées et tente souvent de se positionner en leader dans ce domaine parmi d’autres pays européens. »
À quoi s’attendre ensuite ?
Alors que Donald Trump, connu pour ses liens étroits avec Poutine, retourne à la Maison Blanche, les préoccupations concernant d’éventuelles attaques russes devraient persister parmi les pays de l’OTAN.