Israël et le Hamas ont convenu d’un cessez-le-feu, facilitant la libération d’otages après de longues négociations soutenues par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar. Le président Biden a confirmé l’accord, saluant les avancées malgré la complexité des discussions. Parmi les 251 otages, 98 restent captifs, dont sept Américains. La première phase comprendra un cessez-le-feu de six semaines et un retrait partiel des troupes israéliennes, ainsi qu’une augmentation de l’aide humanitaire à Gaza.
Accord de Cessez-le-Feu entre Israël et le Hamas
Israël et le Hamas ont récemment établi les conditions nécessaires pour la libération des otages dans le cadre de leur accord de cessez-le-feu, après de longues heures de négociations intensives. Ces discussions ont été facilités par les États-Unis et d’autres nations, qui ont collaboré pour peaufiner les derniers détails, selon des sources de l’administration Biden.
Contexte des Négociations
Selon un officiel de l’administration, les termes finaux concernant la libération des otages et un éventuel échange de prisonniers n’ont été fixés que dans les heures précédant l’annonce officielle de l’accord. Ce dernier a été confirmé par le président Joe Biden, qui a salué les avancées réalisées dans les négociations.
Le responsable a souligné que la pleine confiance dans la réalisation de cet accord n’a été acquise que dans l’après-midi précédent l’annonce. L’Égypte et le Qatar ont joué un rôle essentiel lors des dernières discussions, qui ont été le fruit d’un processus complexe ayant duré plus d’un an.
Steve Witkoff, l’émissaire de Donald Trump pour le Moyen-Orient, a aussi collaboré étroitement avec des membres de l’administration Biden pour finaliser cet accord. Le responsable a noté que cette collaboration a été particulièrement constructive et bénéfique.
Bien qu’Israël n’ait pas encore officiellement annoncé l’accord, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a remercié Trump lors d’un appel, pour son soutien dans le processus de libération des otages. Ce soutien a été crucial pour réduire la souffrance des otages et de leurs familles.
De plus, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a interrompu son voyage en Europe pour rentrer en Israël, anticipant des votes concernant les progrès des négociations de cessez-le-feu.
Le président Biden a suivi de près l’évolution des discussions, ayant échangé avec Netanyahu et le président égyptien Abel Fattah el-Sissi au cours de la semaine passée. Lors d’un appel récent, Biden a félicité Netanyahu et a exprimé sa préoccupation pour les conditions déplorables que les otages, y compris des Américains, ont endurées pendant leur captivité.
Les négociations ont été qualifiées d’« extrêmement compliquées » par un haut responsable, en raison des défis liés à l’établissement de termes acceptables pour la libération de certains otages retenus par le Hamas et de Palestiniens emprisonnés par Israël. Biden a décrit ce processus comme l’une des négociations les plus difficiles de sa carrière, qui s’étend sur près de cinquante ans.
Parmi les 251 otages capturés lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 98 sont encore détenus par le Hamas, dont sept sont des citoyens américains. Deux de ces ressortissants, Keith Siegel et Sagui Dekel-Chen, devraient être libérés dans la première phase de l’accord.
Cette première phase inclura également un cessez-le-feu de six semaines, un retrait partiel des troupes israéliennes de Gaza, ainsi qu’une augmentation de l’aide humanitaire dans cette région dévastée par le conflit. Des négociations supplémentaires se poursuivront pour établir un cessez-le-feu durable et assurer le retour des otages, qu’ils soient vivants ou décédés, ainsi que la libération d’autres prisonniers palestiniens.
Ceci est une histoire en cours qui sera mise à jour avec de nouvelles informations.