dimanche, janvier 12, 2025

Rachel Reeves face à des défis pour diminuer le budget social excessif du Royaume-Uni afin de rétablir l’équilibre financier.

Rachel Reeves annonce des coupes budgétaires majeures pour rétablir l’équilibre des comptes publics, face à une crise financière. Le Chancelier prévoit de réduire le budget de l’aide sociale, suscitant des inquiétudes au sein du Cabinet déjà éprouvé. Malgré un ton jugé trop pessimiste, elle insiste sur le respect des règles fiscales et exclut de nouvelles hausses d’impôts. Le Parti travailliste vise à réduire les coûts des prestations de maladie, tandis que des examens des dépenses sont ordonnés pour stimuler la croissance.

Des coupes budgétaires à l’horizon

Rachel Reeves, actuellement sous le feu des critiques, a annoncé que des coupes budgétaires significatives sont inévitables alors qu’elle s’engage à « prendre des mesures » pour rétablir l’équilibre des comptes publics.

Le Chancelier prévoit de réduire le budget de l’aide sociale de plusieurs milliards de livres, suite à un tumulte sur les marchés qui a gravement affecté les finances du pays.

Cependant, elle doit faire face à une révolte croissante au sein du Cabinet, des sources gouvernementales alertant que plusieurs ministères sont déjà « à l’os » et pourraient avoir du mal à réaliser de nouvelles économies.

De plus, Mme Reeves est sous le feu des critiques pour son ton jugé trop pessimiste avant le Budget, ce qui pourrait démoraliser les investisseurs et plonger l’économie dans un cycle de désespoir.

Mesures pour rassurer les marchés

Lors d’une conférence de presse à Pékin, elle a déclaré : « Je suis très claire sur le fait que nos règles fiscales sont non négociables — nous financerons les dépenses quotidiennes par les recettes fiscales et nous réduirons la dette par rapport au PIB. »

Ses remarques laissent présager des coupes dans le secteur public bien plus importantes que prévu, après avoir assuré aux entreprises qu’aucune nouvelle hausse d’impôts ne serait imposée.

La responsable du Trésor a réagi aux inquiétudes croissantes sur une crise de stagflation semblable à celle des années 1970, après une semaine de volatilité sur les marchés qui a assombri son voyage en Chine.

Le Parti travailliste a déjà promis de réduire de 1,3 milliard de livres le coût des prestations de maladie et d’invalidité chaque année, avec plus de précisions à venir au printemps.

Les ministres ont reçu pour instruction de procéder à un examen minutieux des dépenses afin de trouver des économies et d’identifier des opportunités de stimuler la croissance.

Un source au sein du Trésor a affirmé : « Elle ne laissera aucun aspect inexploré en matière de croissance. » Les pressions continuent de monter alors que les marchés attendent des signes de stabilité et de confiance de la part du gouvernement.

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