Des sanctions américaines récentes ciblent le secteur énergétique russe pour perturber ses revenus, utilisés pour financer la guerre contre l’Ukraine. L’administration Biden impose des restrictions significatives sur l’industrie pétrolière et gazière, touchant plus de 180 navires et des entreprises clés. Le Royaume-Uni a également sanctionné des géants pétroliers russes. Ces mesures visent à affaiblir l’économie de guerre de Poutine, tandis que la nouvelle administration Trump devra décider de leur maintien.
Sanctions Américaines Contre l’Énergie Russe
Des sanctions américaines récentes ont été mises en place, prenant des « mesures radicales » contre le secteur énergétique en Russie. Janet Yellen, la secrétaire au Trésor américain, a déclaré que ces actions visaient à perturber la principale source de revenus de la Russie, utilisée pour financer sa guerre brutale et illégale contre l’Ukraine.
Impact et Répercussions des Sanctions
La décision des États-Unis survient alors que le président Joe Biden soutient fermement son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, face à l’invasion par le président russe Vladimir Poutine, qui a débuté il y a près de trois ans. À moins de deux semaines de la fin de son mandat, l’administration Biden a imposé des sanctions jugées les plus significatives à ce jour sur l’industrie pétrolière et de gaz naturel liquéfié de la Russie, des secteurs essentiels à l’économie du pays. Les experts estiment que ces sanctions pourraient coûter des milliards de dollars à l’économie russe chaque mois.
Les nouvelles sanctions ciblent plus de 180 navires de transport de pétrole soupçonnés d’être impliqués dans des opérations clandestines, ainsi que des traders de pétrole russes, des entreprises de services pétroliers et des responsables énergétiques. De plus, elles interdisent aux entités américaines de commercer avec les organisations sanctionnées.
Le Royaume-Uni a également pris des mesures similaires, sanctionnant Gazprom Neft et Surgutneftegas, deux des plus grands producteurs de pétrole russes, ainsi que de nombreuses filiales. Selon le ministère britannique des Affaires étrangères, ces deux entreprises produisent plus d’un million de barils de pétrole par jour, représentant un chiffre d’affaires annuel de 23 milliards de dollars.
Des réactions ont émergé suite à l’annonce de ces sanctions. Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a évoqué les efforts de l’administration pour compliquer les relations bilatérales. Janet Yellen a souligné l’importance de ces sanctions dans la lutte contre les revenus énergétiques du Kremlin et a déclaré que cela augmentait les risques associés au commerce pétrolier russe.
David Lammy, secrétaire britannique aux Affaires étrangères, a ajouté que cibler les compagnies pétrolières russes affaiblirait l’économie de guerre de Poutine, chaque rouble retiré des coffres aidant à sauver des vies ukrainiennes. Le porte-parole de la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a précisé que la décision de sanctionner la Russie a été prise à un moment où les préoccupations concernant les marchés pétroliers mondiaux étaient moins pressantes.
À l’avenir, avec l’investiture de Trump le 20 janvier, il reviendra à sa nouvelle administration de décider du maintien ou de la levée de ces sanctions. Les intentions de Trump concernant la gestion du conflit en Ukraine restent floues, bien qu’il ait affirmé qu’une négociation avec Poutine et Zelensky mettrait fin à la guerre rapidement.