vendredi, janvier 10, 2025

Analyse de ‘Den of Thieves 2: Pantera’ : Gerard Butler, star du box-office de janvier, transforme un film policier explosif en une franchise captivante.

Gerard Butler se distingue comme le roi des thrillers de série B, notamment avec « Den of Thieves 2: Pantera ». Dans cette suite captivante, il reprend son rôle de « Big Nick » O’Brien, confronté à une bande de voleurs balkaniques. Le film, riche en rebondissements et en humour, suit O’Brien infiltrant le groupe pour se venger tout en orchestrant un braquage audacieux. Malgré des incohérences, la réalisation dynamique de Christian Gudegast offre un divertissement palpitant, consolidant la franchise.

Gerard Butler : Le Roi des Thrillers de Série B

En tant qu’icône du cinéma, Gerard Butler règne sur le mois de janvier de la même façon que Will Smith dominait autrefois le Memorial Day, et que les films « Meg » s’approprient le mois d’août. Bien que la domination des thrillers de Butler sur le box-office hivernal puisse sembler être une victoire en demi-teinte, il est indéniable qu’il est le souverain d’un genre bien précis. Son charisme brut, ses yeux perçants et son attitude renfrognée n’ont pas pris une ride. Cet acteur, à la stature imposante, a la capacité d’élever des scénarios parfois simplistes au rang de films captivants.

Une Suite Captivante et Audacieuse

Sur une durée de deux heures et 24 minutes, « Den of Thieves 2: Pantera », la suite du thriller de braquage de 2018, s’impose comme une imitation satisfaisante d’un film criminel d’envergure. Si vous cherchez à comprendre ce qui fait de Butler une figure emblématique du genre, observez simplement la manière dont il fume à l’écran, tirant sur sa cigarette comme s’il aspirait l’essence même de son personnage. Dans ce nouvel opus, Butler reprend son rôle de « Big Nick » O’Brien, un policier de Los Angeles en proie au désespoir, face à une nouvelle bande de cambrioleurs balkaniques aux accents envoûtants.

Après avoir réussi à dérober la Réserve fédérale en subtilisant une quantité colossale de billets destinés à la destruction, Donnie, interprété par O’Shea Jackson Jr., se retrouve à Anvers avec Jovanna (Evin Ahmad), la chef d’une équipe de voleurs surnommée les Panthers. Le film débute avec les Panthers, déguisés en agents SWAT, en train de s’emparer d’un stock de diamants en provenance d’Afrique du Sud. Cependant, ces gemmes ne sont qu’un leurre, car Donnie et Jovanna prévoient de les écouler au World Diamond Center, un lieu hautement sécurisé, tel un coffre-fort pour pierres précieuses.

Le braquage qu’ils envisagent rivalise avec les plans les plus audacieux des « Ocean’s ». Donnie, avec l’assurance d’un homme d’affaires avisé, se voit bientôt rejoindre par Nick, qui veut infiltrer le groupe tout en cherchant à se venger de lui. Leur relation, oscillant entre adversité et camaraderie, rend leur quête d’autant plus intrigante.

Nick, armé d’un badge de marshal international (bien que périmé), a établi une alliance secrète avec un chef de la police belge, lui permettant d’évoluer sans encombre au sein du poste de police d’Anvers. Son attitude désinvolte et ses maladresses linguistiques apportent une touche d’humour, tandis qu’il infiltre la bande de voleurs avec un charme irrésistible. Le scénariste-réalisateur Christian Gudegast a su insuffler une dynamique fluide et cohérente à cette suite, offrant une intrigue qui évolue à travers plusieurs villes européennes, tout en ajoutant des sous-intrigues captivantes impliquant des mafieux sardes.

Bien que le braquage lui-même frôle l’impossible, il est indéniablement divertissant. Les Panthers découvrent que les images des caméras de sécurité ne sont pas toujours visibles sur les moniteurs de surveillance, et ils piratent le système pour coordonner leurs mouvements. Cependant, la logique de leur plan peut parfois paraître tirée par les cheveux, requérant un certain degré de suspension de l’incrédulité.

Malgré ces incohérences, Gudegast parvient à maintenir un rythme palpitant, orchestrant des confrontations énergiques et mettant en valeur Butler dans un rôle alliant glamour et désespoir. Avec deux décennies d’expérience à son actif, Butler a affronté de nombreux adversaires à l’écran. Cependant, il semble que les films « Den of Thieves » pourraient bien devenir sa franchise la plus solide, alliant l’ancien au nouveau avec une touche de désir de mort.

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