Tom Homan, ancien responsable des frontières sous Trump, et Tucker Carlson ont proposé d’envoyer des migrants illégaux dans des quartiers riches et libéraux pour tester leur inclusivité. Cette idée a suscité des réactions variées. Homan a critiqué Biden pour avoir affaibli la sécurité aux frontières et a plaidé pour un retour aux politiques de Trump. Le débat met en lumière les tensions sur l’immigration et les différentes approches pour gérer la crise migratoire actuelle.
Tom Homan, l’ancien tsar des frontières sous l’administration de Donald Trump, et le présentateur Tucker Carlson ont récemment proposé une idée provocante : envoyer des migrants illégaux dans des quartiers riches et libéraux afin de remettre en question leur prétendue inclusivité. Cette suggestion a suscité des réactions variées, tant sur la plateforme X que dans les médias.
Une Débat sur l’Inclusivité
Lors d’une discussion sur son émission, Carlson a interrogé Homan sur la possibilité de déplacer des millions d’Haïtiens vers des zones résidentielles aisées, en mettant l’accent sur des endroits tels que Bethesda, Brookline, Aspen, Martha’s Vineyard et Nantucket. Carlson, tout en plaisantant, a insisté sur le fait que ces communautés qui se considèrent comme accueillantes devraient vivre à proximité des migrants qu’elles soutiennent.
Homan a réagi avec humour, mais a également fait écho à l’idée que les gouverneurs républicains avaient déjà pris des mesures pour envoyer des migrants dans des enclaves libérales. Il a évoqué l’exemple de Martha’s Vineyard, soulignant que cela était déjà une réalité. Carlson a même proposé de financer cette initiative, soulignant que les libéraux devraient être confrontés aux conséquences de leurs politiques d’immigration.
Critiques de l’Administration Biden
Homan a critiqué le président Joe Biden, l’accusant d’avoir délibérément affaibli la sécurité aux frontières, et a suggéré que cela pourrait être motivé par des intérêts politiques. Il a plaidé pour un retour aux politiques de Trump, qui incluraient une enquête sur le rôle des ONG et des Nations Unies dans la crise migratoire.
En outre, Homan a mis en avant la nécessité de cibler les migrants illégaux, en se concentrant d’abord sur ceux considérés comme criminels avant de s’attaquer aux demandeurs d’asile. Il a également réaffirmé son engagement à relancer les mesures de contrôle des frontières, telles que la politique « Rester au Mexique » et la construction du mur frontalier.
Ce débat souligne les tensions persistantes concernant l’immigration aux États-Unis et met en lumière les différentes perspectives sur la manière de gérer la crise migratoire actuelle.