Une mère a été condamnée à sept ans de réclusion pour négligence après la noyade de son bébé de sept mois, Charlie Goodall. L’accident s’est produit alors qu’elle était absorbée par des jeux vidéo sur son téléphone. Le tribunal a révélé qu’elle avait laissé son fils seul dans le bain pendant 26 minutes. Malgré ses explications, le juge a conclu à une négligence volontaire de sa part, soulignant l’importance de la vigilance parentale.
Une mère condamnée pour négligence ayant conduit à la noyade de son bébé
Une mère a été condamnée à sept ans de réclusion après la tragique noyade de son bébé, Charlie Goodall, âgé de sept mois. L’accident est survenu alors que Danielle Massey était absorbée par des jeux vidéo sur son téléphone. Ce drame s’est déroulé dans leur maison située dans le comté de Durham.
Le tribunal de Teesside a appris que le petit Charlie avait été retrouvé inanimé dans le bain après que des ambulanciers aient alerté la police le 16 février 2022. Massey, âgée de 31 ans, a reconnu sa culpabilité pour homicide involontaire, admettant qu’elle n’avait pas sécurisé correctement le siège de bain de Charlie.
Les détails du drame et la réaction du tribunal
Massey a également été accusée de possession de cannabis, affirmant avoir fumé un joint le jour de la noyade. Bien qu’elle ait nié avoir laissé son fils sans surveillance intentionnellement, elle a déclaré au tribunal qu’elle était montée à l’étage pour chercher une serviette. Selon ses dires, elle devait ensuite se reposer sur le canapé en raison de son asthme avant de découvrir Charlie inanimé.
Les preuves présentées au tribunal ont révélé que Massey avait utilisé une application de jeu pendant 26 minutes pendant que son fils était seul. Malgré ses explications, le juge a rejeté son récit, estimant qu’elle était consciente et active durant la période où Charlie se noyait.
Le juge M. Justice Goss a souligné les incohérences dans les déclarations de l’accusée, affirmant qu’elle avait volontairement négligé ses responsabilités parentales pour se concentrer sur ses activités personnelles. La cour a également entendu que Massey avait vécu dans une unité mère-enfant avant que les services sociaux ne mettent fin à leur plan de protection quelques jours avant l’accident.
Le procureur a précisé que Massey avait été informée des précautions à prendre lors d’un bain et que la négligence dans la surveillance de son enfant a joué un rôle crucial dans la tragédie. Les conclusions du tribunal mettent en lumière la nécessité d’une vigilance constante et de la responsabilité parentale.