Mario Kunasek, membre du FPÖ, a été intronisé premier président de la Styrie lors d’une cérémonie marquante. Avec Gerald Deutschmann (FPÖ) comme premier président du parlement et Christopher Drexler (ÖVP) comme deuxième, l’accent a été mis sur la collaboration. Kunasek a affirmé l’importance de l’humanité dans les échanges, tandis que Manuela Khom (ÖVP) a souligné la nécessité d’avancer ensemble. Malgré des critiques de l’opposition, une majorité a soutenu le nouveau gouvernement régional, signalant un changement dans la dynamique politique.
Mario Kunasek : Premier Président de Styrie
Mario Kunasek, membre du FPÖ, a été officiellement intronisé en tant que premier président de la Styrie, marquant un moment historique pour l’État bleu. La cérémonie a débuté par le serment des 48 mandataires, suivi de la nomination de Gerald Deutschmann (FPÖ) en tant que premier président du parlement régional. Christopher Drexler (ÖVP) a été désigné comme deuxième président, tandis qu’Helga Ahrer (SPÖ) occupera le poste de troisième présidente du parlement.
Lors de cette nouvelle législature, les députés du FPÖ ont fièrement affiché une épingle d’edelweiss sur leurs revers, tandis que ceux du SPÖ arboraient un œillet rouge. Les autres partis ont principalement opté pour des épinglettes avec leurs logos ou le cœur vert de la Styrie. Chaque faction a mis l’accent sur l’importance de la collaboration, prononçant des discours empreints de conciliation.
Une Vision Axée sur l’Humanité
Dans son allocution, Kunasek a exprimé sa fierté : « Aujourd’hui est le jour le plus particulier de ma carrière politique. » Il a souligné la nécessité d’une collaboration renforcée en Styrie. « Je crois fermement qu’il est essentiel d’être humain et de rester humain dans nos échanges, » a-t-il ajouté. Kunasek a également mentionné qu’il souhaite être un « président de l’État proche des citoyens », conscient de l’attention que le pays porte sur leur travail.
Manuela Khom (ÖVP), en tant que nouvelle vice-présidente, a remercié pour la responsabilité qui lui incombe et a exprimé son désir de voir le programme gouvernemental avancé sans préjugés. « Nous devons travailler ensemble pour faire progresser la Styrie, » a-t-elle déclaré, invitant le parlement à accepter la main tendue de Kunasek.
Alors que la composition du bureau du parlement a suscité des débats, le président du groupe FPÖ, Marco Triller, a insisté sur la nécessité d’une cohésion, soutenue par le groupe ÖVP. Toutefois, des critiques sont apparues, notamment de la part des Verts et de NEOS, qui ont exprimé leur défiance envers certaines candidatures.
Max Lercher, le nouveau président du SPÖ, a reconnu la victoire du FPÖ tout en appelant à des réflexions au sein de son propre parti. Il a également critiqué l’ÖVP pour son manque de stabilité. Malgré les divergences, 30 mandataires ont voté en faveur du nouveau gouvernement régional, soulignant une majorité soutenue par le FPÖ et l’ÖVP.
En fin de compte, cet événement marque un tournant dans la politique styrienne, avec des personnalités influentes prenant position et une dynamique qui pourrait façonner l’avenir de l’État.