Les amateurs de frissons festifs se réjouissent des classiques de l’horreur de Noël, tels que *Black Christmas* et *Gremlins*, tout en découvrant des œuvres récentes comme *Krampus*. *The Dorm That Dripped Blood* et *Trapped Alive* représentent des exemples marquants du genre. Le premier, un film de 1982, crée une ambiance claustrophobe, tandis que le second, réalisé en 1988, mélange kitsch et horreur. Ces films offrent une expérience unique pour les fans en quête de nouvelles sensations horrifiques pendant les fêtes.
Les Classiques de l’Horreur des Fêtes
Alors que l’automne cède la place à l’hiver et qu’une atmosphère glaciale s’installe, les amateurs de frissons se préparent à célébrer leurs films d’horreur festifs préférés. Des classiques comme *Black Christmas*, *Gremlins* et *Silent Night, Deadly Night* font partie des incontournables de cette saison. En parallèle, des œuvres plus récentes telles que *Krampus* et *Better Watch Out* se sont établies comme de nouvelles références. Pour ceux qui cherchent à explorer davantage de frissons de Noël, envisager un double programme avec *The Dorm That Dripped Blood* et *Trapped Alive* pourrait être une excellente idée. Ces deux films représentent une époque où l’horreur de Noël a commencé à prendre forme et à évoluer vers des récits plus modernes.
Une Plongée dans l’Horreur avec *The Dorm That Dripped Blood*
*The Dorm That Dripped Blood*, également connu sous les titres *Pranks*, *The Third Night* et *Death Dorm*, est un film de 1982 qui a marqué les esprits. Bien que beaucoup de puristes ne le considèrent pas comme un slasher traditionnel en raison de son origine californienne, il partage les mêmes caractéristiques que d’autres productions à petit budget de l’époque. Réalisé par Stephen Carpenter et Jeffrey Obrow, le film dégage une atmosphère de claustrophobie et une insidieuse tension, deux éléments que l’on ne peut pas acheter avec de l’argent. Le cadre désolé de l’UCLA, où le film a été tourné, renforce ce sentiment d’abandon, alors que les personnages s’efforcent de nettoyer un dortoir en vue de sa démolition.
Alors que les meurtres dans *The Dorm That Dripped Blood* peuvent sembler ordinaires à l’œil contemporain, ils étaient suffisamment choquants pour attirer l’attention des censeurs. La version non censurée révèle des scènes de violence, particulièrement lors de la mort du personnage de Jake Jones, qui est poignante et marquante. Le score palpitant de Christopher Young ajoute une dimension supplémentaire à cette expérience horrifique. Bien que la décoration de Noël soit modeste, elle souligne l’atmosphère désespérée du film et contribue au ton général, surtout à l’approche de sa conclusion tragique. Ce film, bien qu’il manque de personnages charismatiques et de décors mémorables, réussit à créer une ambiance sinistre qui mérite d’être reconnue dans le genre de l’horreur de Noël.
*Trapped Alive* : Une Étrangeté Festive
*Trapped Alive*, connu également sous le nom de *Forever Mine* et simplement *Trapped*, est un reflet distinct des horreurs de vacances qui ont suivi. Réalisé par Leszek Burzynski en 1988, ce film oscille entre le kitsch et l’effrayant, offrant une expérience qui ne se prend pas tout à fait au sérieux, peu importe la gravité des personnages. Bien qu’il ait l’apparence d’une production canadienne, *Trapped Alive* est en réalité un film américain, et il n’a pas été projeté avant les années 90, ce qui a contribué à sa relative obscurité.
En 2019, Arrow Video a redonné vie à ce film méconnu, le rendant accessible pour une nouvelle génération de spectateurs. Bien que Windsor Lake Studios, qui a produit *Trapped Alive*, ait tenté de s’imposer dans le paysage cinématographique de l’horreur, le film se distingue par son execution bizarre et ses choix narratifs déroutants. Avec chaque scène, *Trapped Alive* devient de plus en plus inattendu, s’affirmant comme l’un des slashers les plus singuliers de son époque. Cette combinaison de bizarrerie et d’horreur festive est une expérience à ne pas manquer pour les fans de films d’horreur en quête de nouvelles sensations.