vendredi, décembre 20, 2024

Indiana Jones et le Grand Cercle : Analyse d’une aventure enjouée à travers le monde, loin de la lenteur discrète.

Indiana Jones et Le Grand Cercle, développé par MachineGames, emmène les joueurs dans une aventure inspirée des films classiques, se déroulant en 1937. Bien qu’il réussisse à capturer l’ambiance des années 30 et à offrir des performances vocales impressionnantes, le gameplay centré sur la furtivité manque de profondeur. Les joueurs explorent divers lieux emblématiques tout en résolvant des énigmes anciennes et en évitant les nazis, avec un équilibre entre émerveillement et aventure.

Indiana Jones et Le Grand Cercle s’efforce de rendre hommage à l’œuvre originale tout en cherchant à surpasser la célèbre série de jeux Uncharted. Bien que le jeu d’aventure capture l’essence des films, il lui manque malheureusement un peu de profondeur en termes de gameplay.

Ce titre est le dernier en date d’une série de jeux vidéo mettant en scène l’archéologue Indiana Jones dans des péripéties inédites au-delà des films classiques. Le studio suédois MachineGames, reconnu pour sa contribution à la franchise Wolfenstein, a été sélectionné par Bethesda pour exploiter son expertise dans la création de jeux d’action modernes au service de l’univers d’Indiana Jones. Les attentes autour de cette sortie, prévue pour le 8 décembre, sont donc très élevées.

Situé en 1937, Le Grand Cercle se déroule juste entre Les Aventuriers de l’arche perdue et La Dernière Croisade, les premiers et troisièmes films de la saga. Indy se lance dans une quête à travers le globe après qu’un artefact précieux a été dérobé au Marshall College, où il enseigne l’archéologie. Comme dans les films, il doit percer des mystères anciens tout en étant aux trousses des nazis qui cherchent également à s’emparer d’un pouvoir secret lié à des artefacts magiques.

Le jeu réussit à plonger les joueurs dans l’atmosphère des années 30 grâce à des performances vocales impressionnantes, des dialogues entre les personnages et des références directes aux films, mais le gameplay centré sur la furtivité laisse à désirer.

Parcourez le monde aux côtés d’Indy

Un jeu d’Indiana Jones doit trouver le juste équilibre entre émerveillement et aventure, tout en intégrant le charme du personnage. Le Grand Cercle parvient à créer cette ambiance de manière répétée.

Dès le début, le jeu s’inspire des sources originales, notamment avec un niveau de tutoriel qui recrée la célèbre scène d’ouverture des Aventuriers de l’arche perdue, où le joueur découvre Indy explorant une tombe en Amérique du Sud. La fidélité à cette séquence emblématique, rehaussée par un visage numérisé de Harrison Ford, est tout simplement remarquable. Le personnage d’Alfred Molina, Sepito, apparaît également dans cette introduction.

La voix d’Indy est interprétée par le talentueux Troy Baker, dont la performance impressionnante donne l’illusion que c’est Harrison Ford lui-même qui parle. Baker réussit à capturer les nuances de la voix d’Indy, variant entre le ton sérieux lors des cours au Marshall College et les remarques sarcastiques dans des situations tendues. Le reste du casting vocal contribue également à cet esprit Indiana Jones grâce à des dialogues pleins d’esprit et de camaraderie entre les personnages.

Comme il se doit pour une aventure d’Indiana Jones, le joueur peut explorer plusieurs lieux à travers le monde, en commençant par la majestueuse Cité du Vatican après le tutoriel. MachineGames a su insuffler une grandeur à cet endroit, créant un sentiment d’émerveillement et de mystère, comme si un secret millénaire se cachait derrière chaque mur.

Après avoir récolté des indices au Vatican, Indy poursuit son périple pour découvrir le Grand Cercle en Égypte, en Thaïlande et dans d’autres contrées. Chaque région se présente comme un petit monde ouvert où Indy peut entreprendre diverses quêtes, généralement axées sur la collecte d’objets et l’exploration de sites historiques.

Au Vatican, Indy reçoit un appareil photo, un outil précieux pour capturer des monuments historiques. Ces clichés rapportent des Points d’Action, qui peuvent être utilisés pour améliorer ses capacités et sa santé. De l’argent peut également être trouvé, permettant de débloquer des trésors dans la région, offrant ainsi davantage de Points d’Action.

En explorant, Indy fera face à des énigmes anciennes, un autre élément fidèle aux films. Ces énigmes, souvent légères, consistent à déplacer des structures, tirer des leviers ou réfléchir à la lumière du soleil. Certaines d’entre elles sont plus complexes et nécessitent un peu d’ingéniosité, mais la plupart des obstacles peuvent être surmontés avec une observation attentive de l’environnement.

La bande sonore, composée par Gordy Haab, ajoute une dimension supplémentaire à l’expérience de jeu. La musique de fond évoque la célèbre bande originale de John Williams, tout en intégrant des éléments originaux. Les subtils indices musicaux qui se déclenchent pendant les énigmes apportent une agréable sensation de réflexion.

Furtivité, pourquoi ce choix ?

Il est compréhensible qu’un professeur d’archéologie n’attaque pas les nazis en tirant à tout va. Bien que la mécanique de furtivité dans Le Grand Cercle ne soit pas particulièrement innovante, elle est logique dans le contexte du jeu. Divers outils sont à la disposition du joueur pour éviter d’être détecté. Bien qu’Indy soit capable de se battre contre plusieurs ennemis, la furtivité est essentielle pour échapper aux escadrons de soldats.

Le système de furtivité suit des principes classiques, demandant au joueur de se déplacer discrètement et d’utiliser l’environnement pour éviter d’attirer l’attention des ennemis. Cela introduit une dynamique intéressante, mais ceux qui préfèrent un style de jeu plus direct pourraient trouver cela frustrant.

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