mardi, décembre 24, 2024

Neil Newbon, voix d’Astarion dans Baldur’s Gate 3, évoque le ZX Spectrum, Julian Gollop et la facilité des joueurs d’aujourd’hui

Neil Newbon, doubleur d’Astarion dans Baldur’s Gate 3, partage son parcours dans l’industrie du jeu vidéo lors de l’émission The Games That Made Me. Il évoque ses débuts avec le ZX Spectrum, les défis de créer des jeux, l’engagement émotionnel lié aux temps de chargement, et l’impact des personnages sur son expérience de jeu. Passionné par les MMORPG et les jeux exploratoires, il souligne l’évolution des jeux depuis les années 80. Pour plus d’informations, l’interview complète est disponible.

Neil Newbon : Une Voix Inoubliable dans le Monde des Jeux Vidéo

Neil Newbon, le talentueux doubleur derrière le personnage d’Astarion dans le phénomène Baldur’s Gate 3, s’est rapidement imposé comme une figure incontournable de l’industrie du jeu vidéo. Toutefois, il ne s’agit pas d’un novice ; cet artiste a déjà prêté sa voix à des titres emblématiques tels que Resident Evil Village et Detroit: Become Human. Passionné de jeux depuis son enfance, Newbon a récemment partagé ses expériences lors de l’émission The Games That Made Me sur GINX TV.

Des Débuts sur le ZX Spectrum

Au cours d’une conversation captivante d’une heure, il a évoqué son parcours professionnel ainsi que ses jeux vidéo favoris, révélant que son aventure en tant que joueur a débuté avec le célèbre ZX Spectrum :

« Le ZX Spectrum a été ma première véritable expérience de jeu. Je ne me souviens même pas comment j’ai réussi à convaincre ma famille de m’en acheter un. Je pense que c’était une manière de me canaliser, car j’avais beaucoup d’énergie. C’était un peu comme dire : ‘Donnez-lui ça et il sera occupé.’ »

Il se souvient aussi du défi de créer ses propres jeux, ce qui nécessitait de consulter des magazines et de comprendre des lignes de code. « Il fallait apprendre des instructions comme ‘ligne 10, aller à 20, si ça va à x’. Tout ce jargon de base était essentiel pour développer un jeu et y jouer. Évidemment, cela se faisait via des cassettes, ce qui impliquait d’attendre 45 minutes pour charger un jeu. C’était un véritable engagement émotionnel. »

Newbon souligne l’impact des temps de chargement sur l’expérience de jeu. « Les gens se plaignent aujourd’hui des écrans de chargement, mais à l’époque, on consacrait un après-midi entier à un seul jeu. Il fallait vraiment s’engager, et parfois, tout pouvait s’arrêter brusquement. »

Il se remémore un moment frustrant avec le jeu Zoids : « Lorsque le jeu a planté, j’ai crié car je savais que non seulement je devais le recharger, mais je devais également tout recommencer. »

Il rend également hommage à Julian Gollop et à son travail sur des jeux qui ont marqué son enfance, expliquant comment chaque personnage avait un nom et une histoire, ce qui ajoutait une dimension émotionnelle au jeu. « Chaque personnage devenait comme un vrai petit ami. Contrairement à d’autres jeux, cela apportait une profondeur narrative qui était fascinante. »

En parlant de l’évolution des jeux, Newbon remarque que ceux des années 80 étaient beaucoup moins tolérants que ceux d’aujourd’hui : « Les jeux n’étaient pas du tout faciles. Il y avait peu d’explications, et vous deviez vraiment apprendre par vous-même. »

Il apprécie particulièrement les anciens MMORPG et les jeux qui laissaient les joueurs explorer sans trop d’informations, une approche qu’il trouve enrichissante et stimulante.

Pour découvrir l’intégralité de l’interview, où Newbon discute également de ses rôles récents et de ses souvenirs de la série Baldur’s Gate, n’hésitez pas à la consulter.

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