Le Boox Palma 2, successeur du Palma, conserve une grande partie des caractéristiques de son prédécesseur tout en intégrant des améliorations notables, comme un processeur plus récent et Android 13. Bien que son utilisation quotidienne soit similaire, il reste un excellent choix pour la lecture et l’écoute de médias. Cependant, il aurait pu bénéficier de plus d’innovations, comme un emplacement pour carte SIM ou une mise à jour de l’interface. Le Palma 2 est idéal pour ceux qui découvrent cet appareil.
Le Boox Palma 2 : Un Héritier Fidèle
Le Boox Palma 2 est indéniablement le successeur du Boox Palma. Cela peut être à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Plus d’un an après le lancement du premier e-reader de la marque, un appareil que j’apprécie énormément et que j’utilise au quotidien, Onyx a introduit son remplaçant. Cependant, à bien des égards, il reste très similaire à son prédécesseur.
Les Points Forts et Faibles du Palma 2
À certains niveaux, c’est une excellente nouvelle ! Le véritable attrait du Palma repose sur sa simplicité et son efficacité. En proposant un appareil de la taille d’un smartphone, avec accès à l’ensemble des applications du Play Store et un écran E Ink agréable pour les yeux, qui conserve sa batterie plusieurs jours, Onyx a trouvé une formule gagnante. Pour quiconque désireux de lire des livres, des documents ou de naviguer sur le web en toute facilité, il n’existe pas vraiment d’alternative comparable. Pour ma part, cet appareil est devenu non seulement un lecteur, mais aussi un moyen pratique d’écouter de la musique, des podcasts, et même de prendre des notes rapidement, sans avoir à fouiller dans le désordre de mon téléphone.
Ma plus grande préoccupation avec le modèle original était sa longévité. Doté d’une puce vieillissante et d’Android 11, il était déjà obsolète lors de son lancement. En revanche, le Palma 2 est équipé d’une puce plus récente et d’Android 13, offrant une meilleure perspective en termes de performance et de mises à jour de sécurité pour les années à venir. Cependant, je ne m’attendrais pas à des mises à jour prolongées, car Onyx a tendance à privilégier le lancement de nouveaux appareils plutôt que d’assurer le suivi des anciens.
Concernant ce nouveau processeur, Onyx le décrit comme un « CPU octa-core plus rapide », mais je n’ai pas constaté de différences notables. Bien qu’il soit plus performant pour les tâches graphiques, l’utilisation quotidienne reste similaire à celle de son prédécesseur. Les applications s’ouvrent toujours un peu lentement ; les changements de pages se font correctement, mais il arrive que les tapotements ne soient pas enregistrés. Si vous envisagez de jouer à des jeux ou de regarder des vidéos, préparez-vous à un défi. Bien que le manque d’amélioration de la performance ne me dérange pas, car la rapidité n’est pas l’objectif principal de cet appareil, il est important de noter que le Palma original se compare à un bon téléphone de milieu de gamme de 2017, tandis que le Palma 2 se hisse à la hauteur d’un modèle de 2019. En termes de performances, les derniers téléphones Pixel de Google surpassent le Palma 2 de façon significative.
En ce qui concerne les autres caractéristiques, le Palma maintient le même design, pour le meilleur et pour le pire. Son écran E Ink Carta de 6,3 pouces est toujours aussi agréable, bien que le boîtier en plastique semble fragile. Avec 6 Go de RAM et 128 Go de stockage, l’appareil répond amplement aux besoins de ses utilisateurs. La caméra de 16 mégapixels est adéquate pour scanner des documents et des codes QR, mais ne s’avère pas performante pour d’autres types de photos. Le bouton d’alimentation, légèrement agrandi, est désormais équipé d’un lecteur d’empreintes digitales pour une sécurité accrue, bien qu’il soit un peu lent et capricieux. Personnellement, je n’utilise pas de code d’accès sur mon Palma, mais cela pourrait être une option pour certains. La durée de vie de la batterie reste similaire à celle de l’ancien modèle, offrant quatre à cinq jours d’autonomie sur une seule charge.
Je suis partagé entre le fait que le Palma 2 répond à mes attentes tout en étant une occasion manquée. Onyx aurait pu innover davantage avec cet appareil. Par exemple, l’ajout d’un emplacement pour carte SIM aurait pu transformer le Palma en un smartphone minimaliste. De plus, des améliorations au niveau des matériaux et des finitions auraient pu rendre l’appareil plus attrayant pour son prix de 280 $. Une mise à jour de l’interface d’Android et le retrait d’applications superflues auraient également simplifié l’expérience utilisateur. Sinon, abandonner certaines fonctionnalités comme l’appareil photo, réduire le stockage, et proposer un prix plus compétitif aurait pu être une alternative intéressante.
En fin de compte, le Palma demeure le Palma. Si vous possédez déjà l’ancien modèle, il n’est pas nécessaire de passer à celui-ci. En revanche, si vous n’avez pas encore eu l’occasion de l’essayer, cette nouvelle version pourrait vous convenir pour une utilisation prolongée. Peut-être que ce produit finira par ressembler au Kindle : année après année, les mises à jour ne sont pas toujours palpables, mais en cas de casse ou de perte, un modèle clairement supérieur vous attend pour le remplacer. Comme avec le Kindle, il semble que les utilisateurs du Palma aspirent à davantage que ce que les créateurs ont à offrir.
Mon espoir sincère est que le Palma attire une certaine concurrence. La combinaison de la taille de smartphone, de l’écran E Ink et des applications Android n’est pas particulièrement complexe ni exclusive, et d’autres entreprises pourraient bien réussir à créer de meilleures alternatives. Bien qu’il existe d’autres options sur le marché, personne, pas même Onyx, n’a encore su rendre hommage à ce type de produit de manière satisfaisante. J’aimerais vraiment voir une entreprise relever ce défi.
En attendant, le Palma 2 reste un excellent choix. Il me permet de lire mes livres et articles, de conserver mes podcasts et ma musique, tout en minimisant les distractions liées aux réseaux sociaux. Une combinaison toujours gagnante à mes yeux.