Kim Jong-Un a récemment testé des drones kamikazes en faisant exploser une BMW, soulignant ses ambitions militaires croissantes. Il a insisté sur la nécessité de produire ces drones en série rapidement, les qualifiant d’essentiels pour l’armée. Parallèlement, une collaboration militaire avec la Russie se renforce, avec l’envoi de soldats et de matériels. Des experts avertissent que ces avancées pourraient menacer la Corée du Sud, visant à contrer ses capacités en matière de drones.
Kim Jong-Un a récemment mis à l’épreuve ses nouveaux drones kamikazes en faisant exploser une ancienne BMW, un événement qui a attiré l’attention des médias.
Le dirigeant nord-coréen a été vu observer une explosion spectaculaire lors d’un test de ces drones d’attaque, illustrant ainsi ses ambitions militaires croissantes.
Production en série de drones d’attaque
Kim a exprimé l’urgence de lancer la production en masse de ces drones, souhaitant les déployer « dès que possible ». Bien que les images du 14 novembre ne révèlent pas le design exact de ces engins, il a été rapporté qu’ils sont conçus en « différents types », suggérant ainsi une diversité de capacités.
Des photos floues de cette technologie de pointe montrent une forme cylindrique compacte avec des ailes agiles, capable de planer avec menace au-dessus de sa cible tout en détruisant efficacement la voiture visée.
Le dictateur a souligné l’importance de créer un système de production en série rapidement et de passer à une production de grande échelle. Il a déclaré : « Un tel changement nécessite d’urgence une mise à jour des théories, pratiques et formations militaires en Corée du Nord, en appelant à des actions rapides et concrètes dans les domaines de la défense et de l’éducation. »
Kim a également affirmé que ces drones représentent une « exigence essentielle dans le domaine militaire actuel ». L’agence de presse nord-coréenne a confirmé que ces drones sont conçus pour « attaquer précisément tout objectif ennemi, que ce soit sur terre ou en mer ».
Collaboration militaire avec la Russie
Dans d’autres développements préoccupants, Kim a été aperçu en train de livrer de nouveaux canons de char à un Vladimir Poutine ravi, en plus d’envoyer au moins 10 000 soldats pour soutenir l’effort militaire contre l’Ukraine. Des images montrent les imposants chars transportés sur un train à plat à travers la neige, sécurisés pour éviter tout mouvement.
Ni la Corée du Nord ni la Russie n’ont confirmé le transfert du canon automoteur M1989 Koksan, également connu sous le nom de Shin’heung. Des vidéos montrent le M1989 lançant des missiles avec une puissance telle qu’elle secoue le char après chaque tir. Ce canon est conçu pour tirer à des distances allant jusqu’à 40 miles, avec une portée de 25 miles pour des munitions standards.
Le nombre exact de troupes envoyées par Kim à Poutine reste incertain, mais cela témoigne d’une alliance militaire croissante entre les deux nations.
En août, des médias d’État ont rapporté que Kim supervisait des tests de « différents drones » par l’Institut des drones de l’Académie des sciences de la défense. À ce moment-là, le terme « drones d’attaque suicides » n’était pas encore utilisé, ce qui suggère un développement en cours.
Yang Moo-jin, professeur à l’Université des études nord-coréennes à Séoul, a averti que la Corée du Sud pourrait également être menacée par ces avancées. Selon lui, le développement de ces drones vise à contrecarrer les capacités sud-coréennes, en réponse à des incidents récents d’espionnage aérien.
Yang a conclu en indiquant que cette initiative de la Corée du Nord vise à combler un désavantage perçu en matière de technologie de drones face à la Corée du Sud.