Susie Wiles, figure clé des campagnes de Trump en 2016 et 2020, pourrait devenir la première femme chef de cabinet aux États-Unis. Alors que Trump prépare son futur gouvernement, des noms comme Elon Musk et Robert F. Kennedy émergent pour des postes importants. Trump évoque une expulsion massive de migrants et un rapprochement avec des dirigeants mondiaux, notamment Poutine. Pendant ce temps, Biden assure une transition pacifique du pouvoir le 20 janvier. Les stratégies de Trump sur l’Ukraine suscitent des inquiétudes en Europe.
‘Susie Wiles a été un pilier dans ma victoire lors des élections américaines les plus marquantes et a joué un rôle clé dans mes campagnes de 2016 et 2020’, a affirmé le républicain. Wiles se distingue par sa résilience, son intelligence et son esprit novateur. Le président américain Joe Biden a assuré qu’une transition sereine du pouvoir aura lieu le 20 janvier.
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Comme le rapportent les médias, Wiles s’apprête à devenir la première femme à occuper le poste de chef de cabinet aux États-Unis. À 67 ans, elle sera investie d’un pouvoir considérable à la Maison Blanche, car ce poste gère l’accès au président et au Bureau ovale, en faisant un des rôles les plus influents de l’administration. Stratège politique de longue date dans l’entourage de Trump, Wiles a assisté à de nombreux remaniements durant son premier mandat, où Trump a changé de chef de cabinet à quatre reprises.
Des postes pour Musk et Kennedy ?
Trump est en pourparlers avec de nombreux candidats potentiels pour des ministères et d’autres rôles clés dans son futur gouvernement. Des noms flamboyants, tels qu’Elon Musk, l’ancien ambassadeur controversé en Allemagne Richard Grenell et l’ancien candidat à la présidence Robert F. Kennedy, circulent comme possibles occupants de postes stratégiques. Le sénateur républicain Marco Rubio serait également en lice pour le poste de secrétaire d’État, tandis que Mike Pompeo, ancien secrétaire d’État, pourrait revenir pour diriger le ministère de la Défense.
À 78 ans, Trump aspire à réaliser ses promesses de campagne, notamment celle d’une expulsion massive et rapide des migrants des États-Unis. Lors d’une interview avec NBC, Trump a affirmé que cela était une priorité absolue : ‘Ce n’est pas une question de coût. Nous n’avons tout simplement pas le choix.’ D’après d’autres sources, il envisagerait de faire appel à des entreprises privées pour établir des centres de détention où les individus seraient retenus jusqu’à leur renvoi.
Le président désigné a révélé avoir déjà échangé avec environ 70 dirigeants mondiaux, dont Benjamin Netanyahu d’Israël et Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, mais pas avec Vladimir Poutine. Trump a exprimé son anticipation quant à un dialogue prochain avec le Kremlin.
Poutine prêt à discuter
Poutine a publiquement félicité Trump et a exprimé son ouverture à rétablir les communications. Il a toutefois précisé qu’il ne prendrait pas l’initiative de le contacter, les dirigeants occidentaux préférant souvent éviter les échanges avec la Russie de nos jours.
Trump a fait des promesses durant sa campagne pour mettre fin rapidement à la guerre en Ukraine. Zelensky a qualifié leur premier entretien après l’élection d’ ‘excellent’, affirmant qu’ils avaient convenu de maintenir un ‘dialogue étroit’ pour renforcer leur coopération, comme il l’a partagé sur X.
Face à l’agression russe, l’Ukraine s’appuie sur le soutien américain. À Kiev, des inquiétudes émergent quant à la possibilité que Trump réduise l’aide militaire ou envisage des concessions importantes envers Poutine pour mettre fin au conflit.
Les stratégies de Trump concernant la guerre en Ukraine suscitent un vif intérêt, notamment en Europe. Selon le ‘Wall Street Journal’, des propositions préliminaires circulent parmi ses conseillers, suggérant que l’Ukraine pourrait s’engager à ne pas rejoindre l’OTAN pendant au moins 20 ans, en contrepartie du maintien de l’aide militaire américaine. Ce plan inclurait également l’établissement d’une zone démilitarisée le long de la ligne de front, selon des sources bien informées.
Dans une allocution publique au jardin des roses de la Maison Blanche, Joe Biden a réaffirmé : ‘Le 20 janvier, il y aura une transition paisible du pouvoir en Amérique.’ Il a également encouragé ses partisans : ‘Les revers sont inévitables, mais abandonner est inacceptable. Une défaite ne signifie pas que nous avons été vaincus.’ Il est crucial de continuer à lutter pour l’Amérique que nous souhaitons.
Trump a remporté l’élection contre la candidate démocrate Kamala Harris,