Les récents événements politiques aux États-Unis ont révélé une profonde division, tant au sein du pays qu’à l’échelle mondiale. La victoire de Donald Trump a provoqué des célébrations et des cris de désespoir, notamment parmi les élites britanniques. Ce choc rappelle le Brexit de 2016, soulignant une déconnexion persistante entre ces élites et les préoccupations réelles des électeurs. Les Démocrates doivent comprendre pourquoi Trump, malgré ses controverses, continue de séduire un large public grâce à des politiques répondant à leurs besoins, tandis que l’inquiétude grandit face à la crise des migrants et au coût de la vie.
Ces derniers jours ont été pour le moins captivants, n’est-ce pas ?
Suite à la victoire de Donald Trump lors de l’élection présidentielle américaine, une partie du pays a célébré tandis que l’autre a été plongée dans un choc et une horreur sans précédent.
Une Division Évidente
Ce phénomène de division n’a pas épargné le reste du monde, où la gauche progressiste et les médias britanniques ont exprimé leur désarroi avec des larmes et des lamentations.
Le secrétaire aux Affaires étrangères, David Lammy, a dû faire marche arrière après avoir qualifié Trump de « raciste, sympathisant du KKK et nazi », en se voyant contraint de publier un message de félicitations sur X. Pendant ce temps, des figures comme Emily Maitlis et Alastair Campbell ont manifesté une panique évidente. C’était fascinant à observer.
Ces crises d’angoisse et d’incrédulité vous rappellent quelque chose ? Cela devrait, car c’est le même sentiment qu’en Grande-Bretagne en 2016, lorsque 52 % de la population a voté pour le Brexit.
Vous vous souvenez de ce vendredi matin où les employés de la BBC semblaient abasourdis, pleurant sur leurs journaux ? Leurs expressions étaient identiques cette semaine, lorsque la réalité a frappé qu’une célébrité comme Taylor Swift n’avait pas amené leur amie Kamala Harris à la Maison Blanche, laissant place à l’inquiétude concernant le retour de Trump.
Encore une fois, ces élites ont été déconcertées par le fait que tout le monde ne partage pas leur point de vue.
Le Récit de la Déconnexion
Mais qu’est-ce qui explique cette déconnexion persistante ? Ce n’est pas seulement le Brexit qui a mis en lumière leur éloignement de la population. Nous avons également vu cela lors de la première victoire de Trump en 2016, de la majorité de Boris Johnson en 2019, et de la montée des partis de droite à travers l’Europe cette année.
Ce cycle se répète, laissant ces métropolitains, penchés sur leurs lattes de soja, dans un état de choc à chaque fois.
Une fois de plus, une enquête sera menée pour tenter de comprendre ce qui a mal tourné. Des questions seront posées, des réponses inappropriées fournies, et les leçons qui s’imposent resteront non enseignées.
La victoire de Trump sera probablement attribuée à des hommes racistes et sexistes, tandis que d’autres chercheront des coupables comme la désinformation d’Elon Musk ou des interférences électorales. Toutefois, ils éviteront d’aborder les véritables raisons pour lesquelles Kamala Harris n’a pas réussi.
Les Démocrates, tout comme lors du référendum de 2016, semblent complètement déconnectés des préoccupations réelles des électeurs.
Une Politique qui Résonne
Les Démocrates devraient se demander pourquoi tant d’Américains choisissent de voter pour Trump, malgré les accusations qui pèsent sur lui. Après tout, il a été qualifié de fasciste, néo-nazi, et menace pour la démocratie.
Malgré ses nombreux scandales, il est de retour en tant que président élu. Alors, quelle est la clé de cette victoire ? En partie, cela découle du choix de Kamala Harris comme candidate, dont la campagne a manqué de substance.
Mais surtout, la victoire de Trump réside dans ses politiques, qui répondent aux préoccupations des électeurs : relance économique, réductions d’impôts, création d’emplois mieux rémunérés, contrôle des frontières, et des enjeux de société que Harris défendait, comme les questions de race et de diversité, qui ne résonnent pas avec la majorité.
La gauche peut critiquer Trump autant qu’elle le souhaite, mais pour les électeurs qui luttent pour joindre les deux bouts, ce qui compte vraiment, c’est ce que chaque candidat peut faire pour les aider.
Alors que la crise du coût de la vie frappe durement les Américains, les États-Unis ont vu un afflux de 11 millions de migrants illégaux depuis 2019, un sujet qui préoccupe beaucoup.
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