vendredi, novembre 8, 2024

Titre : Discussions au bureau du chancelier : échec des négociations entre Scholz et Merz

Friedrich Merz, dirigeant de l’Union, a proposé une coopération ponctuelle avec le chancelier Olaf Scholz, conditionnée à une question de confiance immédiate, que Scholz refuse. Leur discussion n’a pas abouti à un consensus, Merz insistant sur la nécessité d’un gouvernement efficace face à l’instabilité politique actuelle. Les appels à des élections anticipées se multiplient, soutenus par des leaders d’autres partis, y compris l’AfD, qui critiquent la gestion de Scholz. Merz doit également rencontrer le président Steinmeier pour discuter des prochaines étapes.

Friedrich Merz, le dirigeant de l’Union, a suggéré une collaboration ponctuelle avec le chancelier Olaf Scholz, mais à une condition : que la question de confiance soit posée plus tôt. Scholz, cependant, s’y oppose. Une réunion au bureau du chancelier n’a pas permis d’atteindre un consensus.

Lors d’une discussion d’environ trente minutes entre Merz et Scholz, aucune avancée n’a été réalisée concernant une coopération ponctuelle au Bundestag, selon des sources proches de la fraction de l’Union.

Merz a proposé à Scholz que l’Union soit prête à examiner les points à l’ordre du jour ou les lois au Bundestag, mais uniquement après que le chancelier ait posé la question de confiance dans les jours à venir. Pour sa part, Scholz souhaite maintenir son calendrier pour cette question jusqu’à l’année prochaine.

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Merz appelle à un calendrier anticipé

Au cours de cette conversation de 25 minutes, il a été évoqué l’« instabilité politique » dans laquelle Olaf Scholz dirige l’Allemagne, a affirmé la fraction de l’Union. Merz a souligné que l’Union s’attendait à ce qu’il n’y ait pas de prolongation indue. La situation actuelle en Allemagne, en Europe et à l’international nécessite un gouvernement fédéral capable d’agir efficacement tant sur le plan national qu’international.

La fraction de l’Union au Bundestag a unanimement exhorté le chancelier à poser la question de confiance immédiatement, au plus tard au début de la semaine prochaine. Merz a également mentionné qu’une élection pourrait être programmée pour la seconde moitié de janvier. Il est important d’évaluer quels projets de loi l’Union pourrait encore faire avancer avec le gouvernement d’ici là.

Scholz, de son côté, envisage de poser la question de confiance lors de la première semaine de séance du Bundestag en janvier, soit le 15, afin de pouvoir faire passer des lois dès décembre. Il a demandé la coopération de Merz, réaffirmant qu’il préfère poser la question de confiance seulement en 2025. Le politicien du SPD a déclaré qu’il fera ce qui est nécessaire pour le pays.

Les représentants du secteur économique allemand expriment le besoin urgent d’un nouveau gouvernement capable d’agir rapidement.

Rencontre entre Merz et Steinmeier

Cet après-midi, Merz doit également s’entretenir avec le président fédéral Frank-Walter Steinmeier au château de Bellevue à Berlin pour discuter des prochaines étapes à suivre.

Après la question de confiance, le président a jusqu’à 21 jours pour dissoudre le Bundestag. Cela laisse suffisamment de temps pour déterminer s’il y a des sujets à décider ensemble. « Nous sommes bien sûr prêts à engager des discussions et à assumer nos responsabilités pour notre pays », a affirmé Merz.

L’Union réclame des élections anticipées

Appels à une question de confiance accélérée

Dès hier, les demandes pour une question de confiance plus rapide se sont intensifiées. Markus Söder, le chef de la CSU, a exprimé sur la plateforme X qu’il était crucial d’organiser des élections au plus vite : « Il ne doit pas y avoir de retards tactiques. » Selon lui, le délai prévu pour la question de confiance à la mi-janvier est bien trop tardif. « La question de confiance doit être posée immédiatement, et pas seulement l’année prochaine. Cela pourrait même permettre des élections en janvier. »

Des déclarations similaires ont été faites par Roderich Kiesewetter, député de la CDU, qui a souligné que « la confiance a été perdue, et la question de confiance ne peut donc pas attendre janvier. »

Suite à la rupture de la coalition Ampel, l’opposition appelle à des élections rapides.

L’AfD soutient également une démarche rapide

L’AfD a rejoint cette demande, affirmant que « Olaf Scholz devrait poser la question de confiance au plus tard la semaine prochaine, afin d’ouvrir la voie à un nouveau départ. » Les leaders du parti, Alice Weidel et Tino Chrupalla, ont critiqué le chancelier, déclarant qu’il a depuis longtemps perdu le contrôle et que « aucun citoyen ne peut supporter ce chaos. » Ils

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