L’article analyse « Dragon Age: The Veilguard, » soulignant son système de compétences complexe et sa progression de personnage engageante, tout en critiquant la légèreté et le manque de motivation dans le jeu de rôle. Le jeu, tout en étant soigné et ambitieux, souffre de certaines déceptions mineures à l’exécution. Avec une structure inspirée des précédents titres de BioWare, il est à la fois captivant et frustrant, laissant les joueurs partager des opinions diverses sur sa qualité. Les personnages et les choix narratifs apportent du charme à l’ensemble.
Dragon Age: The Veilguard présente l’un des systèmes de compétences les plus élaborés et fascinants que l’on ait vus dans un RPG d’action depuis de nombreuses années. La progression des personnages est bien pensée, permettant une profondeur appréciable et un potentiel de rupture de jeu qui rappelle les vastes options des anciens CRPG.
Cependant, le jeu rencontre un obstacle : il se révèle léger et accessible, même à des niveaux de difficulté plus élevés, ce qui peut atténuer l’incitation à explorer pleinement la richesse du jeu de rôle, à moins que cela ne soit motivé par le plaisir de l’expérience elle-même. Cette observation résume bien les forces et les faiblesses de ce quatrième opus de la saga Dragon Age. Certes, c’est un titre solide, mais l’assemblage des mécaniques et des idées laisse parfois à désirer, donnant l’impression que les fonctionnalités prometteuses sur le papier se révèlent finalement superficielles.
La structure de Dragon Age: The Veilguard mérite d’être mise en avant. En gros, elle s’inspire d’anciens titres comme Mass Effect, tout en intégrant des éléments d’autres jeux de la franchise Dragon Age. Le jeu propose une zone centrale pour se préparer aux missions et interagir avec les compagnons, ainsi que des zones ouvertes pour le shopping et les quêtes secondaires, et enfin des missions guidées par l’histoire, animées mais bien délimitées. Chaque chapitre offre le choix entre deux missions à accomplir, un format qui contraste avec l’énorme monde ouvert de Dragon Age: Inquisition, souvent jugé trop vaste.
Cette approche plus centrée fonctionne bien et rappelle une époque où les mécaniques de conception étaient familières. Bien que les jeux que je mentionne datent d’il y a plus de dix ans, l’idée de « ne pas réparer ce qui n’est pas cassé » s’applique ici, et cela semble cohérent. C’est rassurant de voir BioWare revenir à une formule qu’il maîtrise, surtout après les déboires d’Andromeda et d’Anthem.
Tout au long de la série, Dragon Age a expérimenté divers systèmes de combat. The Veilguard adopte un style de contrôle d’un seul personnage, avec des combats rapides et la possibilité de donner des ordres à des compagnons pour utiliser des attaques spéciales. Personnellement, j’ai trouvé que le jeu brillait lorsque je prenais du recul et utilisais mon arc de voleur. Malgré tout, certaines mécaniques ne sont pas pleinement exploitantes, laissant une légère impression de surface.
Les structures de certains niveaux semblent datées, et lors de mes sessions de jeu, j’ai entendu des comparaisons un peu sévères les qualifiant de « cartes d’Overwatch ». Elles manquent souvent d’inspiration, se répétant avec des énigmes qui ne varient guère, comme l’élimination d’obstacles ou la direction d’un rayon. Au fur et à mesure que ces éléments deviennent prévisibles, l’enthousiasme initial pour le jeu commence à diminuer.
Chaque RPG digne de ce nom a ses quêtes secondaires, et en parlant de cela, j’aimerais pointer une critique particulière qui montre comment certains aspects de The Veilguard semblent étrangement inachevés. Les mendiants, les chiens et les chats peuplent les villes, mais les interactions avec eux manquent généralement de profondeur, donnant l’impression que les mécaniques de jeu de rôle n’ont pas vraiment d’impact. Donner une pièce semble souvent sans véritable conséquence, laissant un sentiment de déconnexion.
Bien que cela puisse sembler un détail trivial, cette absence de réactivité et d’interaction immersive affecte l’expérience globale. Les petites choses, bien qu’apparemment insignifiantes, s’accumulent et peuvent nuire à l’immersion. Malgré ces frustrations, The Veilguard regorge de moments mémorables et de personnages attachants, comme Harding et Rook, qui brillent par leur charisme. Le retour à un système de dialogue plus simple, axé sur le ton plutôt que sur le contenu, permet de forger une connexion plus forte avec les compagnons.
Les animations, comme celle de Rook ouvrant des coffres, évoquent une esthétique stylisée qui colle bien avec la direction artistique générale du jeu. L’histoire, une fois développée, s’avère captivante, soulignant l’effort de BioWare pour créer un RPG inclusif. Le système de compétences est l’un des atouts majeurs, et l’idée de renforcer son équipement à partir de doublons est astucieuse.
Cependant, certaines décisions de conception restent discut