vendredi, novembre 22, 2024

RAPPORT SUR LE MARCHÉ : L’effondrement des actions de Future suite au départ tumultueux de son dirigeant

Les actions de Future, l’éditeur de magazines, ont atteint un niveau historiquement bas suite à l’annonce inattendue du départ de son directeur général, Jon Steinberg, après 18 mois à son poste. Les investisseurs s’inquiètent des implications de ce départ, alors que Future cherche un successeur. Dans le même temps, le marché boursier a vu des mouvements variés, avec des hausses dans des secteurs comme les minières et des actions axées sur l’Asie, malgré des défis économiques.

Les actions de Future, un éditeur de magazines, ont enregistré une baisse significative, atteignant leur niveau le plus bas en cinq mois, après l’annonce du départ inattendu de son PDG, Jon Steinberg, 18 mois après son arrivée à la tête de l’entreprise.

La société, cotée au FTSE 250, a révélé que Steinberg prévoyait de retourner aux États-Unis l’année prochaine avec sa famille. Cette nouvelle a surpris les investisseurs qui s’interrogent désormais sur l’avenir de l’entreprise. Future, qui publie des titres populaires comme Country Life, Homes & Gardens et Marie Claire, a commencé le processus de recherche d’un successeur.

Les analystes de Peel Hunt ont noté que le départ de Steinberg pourrait « assombrir le dossier d’investissement » jusqu’à ce qu’un nouvel dirigeant soit nommé. En conséquence, les actions de Future ont chuté de 19,3 %, soit 189,5 pence, pour s’établir à 794,5 pence, un niveau jamais vu depuis mai dernier.

Steinberg, ancien directeur général de DailyMail.com en Amérique du Nord et ayant une expérience avec BuzzFeed et Google, est arrivé à la direction d’une entreprise en pleine transformation après le départ de la précédente PDG, Zillah Byng-Thorne.

Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell, a souligné que cette situation est préoccupante pour les investisseurs, qui se demandent si Steinberg a identifié des problèmes en interne ou s’il a simplement reçu une meilleure opportunité ailleurs.

Du côté des indices boursiers, le FTSE 100 a enregistré une baisse de 0,3 %, soit 26,88 points, pour atteindre 8358,25, tandis que le FTSE 250 a augmenté de 0,2 %, soit 48,66 points, atteignant 21 149,58.

Malgré le ralentissement de l’économie chinoise, les actions chinoises ont progressé, soutenues par l’espoir que les initiatives de relance de Pékin porteront leurs fruits. Les chiffres officiels ont révélé une augmentation de 4,6 % de la production au troisième trimestre, la plus lente depuis le début de l’année.

Dans ce contexte, les actions de Prudential, fortement engagées en Asie, ont grimpé de 2,8 %, soit 18,6 pence, pour atteindre 673,4 pence, tandis que Burberry, le leader du luxe, a enregistré une hausse de 0,5 %, soit 3,4 pence, pour atteindre 691 pence.

Les actions des entreprises minières ont également progressé, alimentées par les attentes d’une demande accrue de matières premières en provenance de Chine. Les prix de l’or, du minerai de fer et du cuivre augmentant, Anglo American a vu son action augmenter de 1,8 %, soit 42 pence, atteignant 2379,5 pence, tandis que Rio Tinto a gagné 1 %, soit 49,5 pence, s’établissant à 4995,5 pence. Antofagasta a également cru de 1,5 %, soit 26,5 pence, pour franchir la barre des 1829 pence.

Frasers Group, contrôlé par le magnat du commerce de détail Mike Ashley, a exhorté Mulberry à considérer son offre d’achat de 150 pence par action. Frasers a récemment soumis une proposition de 111 millions de livres pour le fabricant britannique de sacs à main, sans avoir reçu, jusqu’à présent, de réponse officielle du conseil d’administration de Mulberry.

Frasers a également exprimé son souhait d’engager le dialogue avec Challice, un investisseur détenant 56 % de Mulberry, bien que Challice ait répondu qu’il n’était pas intéressé à vendre. Par ailleurs, dans un contexte de consolidation, Frasers a annoncé qu’il soutiendrait l’acquisition de N Brown par Joshua Alliance.

Les actions de Frasers ont augmenté de 0,5 %, soit 4 pence, atteignant 825,5 pence, tandis que Mulberry a progressé de 2 %, soit 2,5 pence, atteignant 130 pence et N Brown a également gagné 1 %, soit 0,4 pence, pour se établir à 39,1 pence.

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