Milos Malenovic, directeur sportif du FCZ, exprime son enthousiasme croissant pour le club, soulignant une mise en œuvre efficace de la vision sportive. Bien qu’il ait appris des présidents Heliane et Cillo Canepa, Malenovic insiste sur l’importance de la culture de la performance et du changement d’effectif. Il reconnaît que des tensions existent, mais affirme que le dialogue reste crucial. Le club aspire à une participation régulière en Coupe d’Europe, tout en s’efforçant de réinventer le FCZ dans un climat de passion et d’énergie.
Monsieur Canepa, lorsque vous avez nommé Milos Malenovic comme directeur sportif du FCZ il y a treize mois, l’excitation était palpable. Quelle est la situation actuelle ?
L’enthousiasme a encore crû ! Nous avons mis en œuvre de manière cohérente et durable nos projets établis lors de nos discussions initiales. Cependant, nous avons encore du chemin à parcourir pour atteindre nos objectifs.
Mon enthousiasme continue de grandir. J’ai beaucoup appris grâce à Heliane et Cillo Canepa, et le département sportif se sent bien soutenu.
Quelles leçons avez-vous tirées ? Y a-t-il eu des surprises ?
Notre duo présidentiel est très structuré et plus décisif et direct que je ne l’avais imaginé. J’ai bénéficié de leur expérience en management. Dans mon rôle, il ne s’agit pas uniquement de transferts, mais aussi de la gestion humaine au sein d’une organisation tel que le FCZ.
Comment fonctionne votre communication : le président décide, le directeur sportif exécute ?
Faux ! Notre méthode de travail repose sur le principe « Walk the talk ». Nous définissons ensemble la direction sportive et mettons cela en œuvre via un échange constant. Même si une décision suscite parfois des incompréhensions dans certains médias, nous savons généralement ce que nous faisons et pourquoi.
Vous avez également pratiquement rénové l’ensemble de l’équipe d’entraîneurs. Pourquoi ce choix ?
Les entraîneurs doivent comprendre notre vision et notre plan. Cela requiert un accompagnement minutieux, et nous devons constamment réfléchir sur nos méthodes.
Le « bien-être » est un terme clé ici. Comparé à d’autres pays, nos joueurs bénéficient de conditions très confortables. Nous avions besoin de rétablir une culture de la performance même chez nos jeunes talents. Celui qui s’investit davantage obtient des résultats. C’est une réalité dans tous les domaines, y compris le football.
Une relation solide repose sur une culture de dialogue. Quand avez-vous eu votre dernier désaccord et sur quel sujet ?
Il est vrai que l’harmonie des relations est à l’ordre du jour. Je vous assure que nous ne sommes pas toujours du même avis. Toutefois, cela fait partie de notre fonctionnement. À Zurich et en Suisse, nous devons avancer étape par étape, et acheter des joueurs comme Messi n’est pas une option pour nous.
Avez-vous déjà été en désaccord au sujet d’un joueur, avec le directeur sportif pressant pour une acquisition que le président aurait jugée trop coûteuse ?
Non. Nous avons clarifié ce genre de conflits potentiels en amont. Notre contact constant évite que des tensions ne s’accumulent et ne provoquent des situations émotionnelles négatives.
Monsieur Canepa, au dernier conseil, vous avez exprimé le souhait de redéfinir la culture de performance au FCZ. Quels éléments manquaient auparavant ?
Bien sûr, une culture de performance avait déjà cours, puisque nous avons été champions et avons remporté la coupe plusieurs fois durant mes dix-huit années de présidence. Cependant, j’ai ressenti un manque de continuité, et souvent, après le succès, il y avait une absence d’attitude pour confirmer ces victoires. Comme le dit ma femme Heliane, une entreprise doit toujours penser à son prochain bon produit pour demeurer compétitive.
Quand cette réinvention sera-t-elle achevée ?
La réinvention est un processus permanent. Il est fort probable que nous ne gagnerons jamais la Ligue des champions, mais nous voulons participer régulièrement aux phases de groupes des compétitions européennes et former des joueurs susceptibles de franchir le cap vers un niveau supérieur.
Nous avons aussi soulevé des critiques concernant les changements rapides au sein du personnel du FCZ. Comprenez-vous que ce processus puisse sembler impulsif ?
Nous avons soigneusement orchestré cette transition. En comparaison avec d’autres clubs, nous avons opté pour une approche équilibrée en impliquant chacun dans notre démarche à travers des discussions et des ateliers. Nous avons toujours été transparents.»
Les médias ne couvrent parfois que les avis des personnes déçues de ne plus faire partie de notre équipe. Les membres actuels ne tarissent pas d’éloges sur notre dynamisme et notre passion. Nous tenons à nos valeurs familiales, et cela n’a fait que renforcer notre culture de performance. Si quelqu’un ne peut ou ne veut pas s’y conformer, il n’y a