vendredi, novembre 22, 2024

Venom : La Dernière Danse persiste dans son absurdité manifeste

Le film *Venom: The Last Dance*, réalisé par Kelly Marcel, poursuit l’histoire d’Eddie Brock (Tom Hardy) et de son symbiote Venom. Évitant le multivers, le film se concentre sur leur relation compliquée. Bien que son intrigue soit faible et ses personnages secondaires sous-développés, le duo apporte un certain charme. Malgré des effets visuels décevants, le film divertit les fans de la franchise, tout en marquant potentiellement la fin de l’ère Venom au cinéma. Sortie prévue le 25 octobre.

Bien que les précédents films solo de Sony sur Venom n’aient pas été des chefs-d’œuvre, leur mélange décalé d’humour à la Odd Couple et d’horreur corporelle a réussi à les propulser dans la catégorie de ces films si mauvais qu’ils en deviennent plaisants. On aurait pu penser qu’une franchise Venom, sans la présence de Spider-Man, ne pourrait jamais fonctionner. Pourtant, le succès commercial de ces films a prouvé que l’interprétation de Tom Hardy en tant que protector mortel a su séduire le public, assurant ainsi à Sony un troisième opus.

Venom : The Last Dance, réalisé par Kelly Marcel, n’offre rien de plus, ni de moins que ses prédécesseurs. Le film semble vouloir s’en tenir à sa formule gagnante, plutôt que de plonger dans le multivers pour proposer des crossovers éblouissants. Il s’attache plutôt aux hauts et bas d’une relation à long terme. Bien que The Last Dance ne soit pas à la hauteur de l’humour intrigant que Sony avait su faire passer, il conclut de manière appropriée cette adaptation fascinante et décalée.

Les deux films précédents racontaient comment la vie du journaliste déchu Eddie Brock (interprété par Hardy) avait été profondément bouleversée suite à l’arrivée de Venom, un extraterrestre parasite qui a atterri sur Terre. Contrairement aux autres hôtes, Eddie et Venom ont trouvé une force dans leur connexion, apprenant à coexister. Malgré les disputes et les difficultés émotionnelles, ils ont toujours réussi à s’unir face aux menaces. The Last Dance commence peu après la fin de Let There Be Carnage, qui s’est terminée sur un cliffhanger.

Au départ, le film semble se projeter dans un univers rempli de super-héros en utilisant la connexion multiverselle au MCU. Cependant, The Last Dance choisit de se concentrer sur les événements qui ont eu lieu entre Eddie et Venom durant leur relation. Après l’aventure de Deadpool & Wolverine, l’effronterie avec laquelle The Last Dance aborde le multivers est rafraîchissante, témoignant d’une approche plus ciblée de Sony et de Marcel, qui a également écrit les deux précédents films.

Bien que les fans souhaitent le voir se battre contre Spider-Man à New York, ce n’est pas encore ce que propose cette franchise. The Last Dance se concentre sur le parcours d’Eddie, un homme cherchant à mener une vie normale avec un symbiote bien plus vorace qu’il n’y paraît. Ce film livre une conclusion à leur histoire en mettant en lumière les conséquences de leurs actes passés.

Avec le gouvernement conscient des incidents troublants liés aux symbiotes, Eddie se retrouve en fuite au Mexique au début de The Last Dance. Il semble que Venom et Eddie soient traqués par Rex Strickland (Chiwetel Ejiofor) et son équipe. Naïvement, ils espèrent trouver refuge à New York.

En tant que point culminant d’une trilogie, l’aspect fugitif de l’arc narratif de The Last Dance est compréhensible. Après avoir causé de graves incidents dans les précédents films, il est logique qu’Eddie et Venom deviennent des cibles. Cependant, le fil narratif plus large, axé sur une invasion de symbiotes, s’avère plus complexe à suivre. Tout comme Let There Be Carnage présentait Cletus Kasady, The Last Dance s’efforce de développer l’histoire du dieu symbiote Knull (Andy Serkis) par le biais d’une exposition abondante en CGI, évoquant un personnage dont les intentions semblent parfois tirées par les cheveux.

Il y a une ironie dans la façon dont The Last Dance fait référence à Thanos tout en essayant maladroitement d’établir Knull comme un méchant crédible. Le film insiste sur la peur que ressentent Eddie et Venom face à Knull, mais la menace qu’il représente reste plate. Son plan d’envoyer d’autres monstres à travers des portails rappelle un peu trop Doctor Strange et laisse penser que la présence de Knull est le résultat d’un manque de personnages liés à <

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