lundi, octobre 28, 2024

Une femme de 92 ans, déterminée, ANNIHILE son testament sur son lit de mort, plongeant sa famille dans une lutte acrimonieuse pour un héritage de 800 000 £.

Une famille se dispute un héritage de 800 000 £ après qu’une retraitée de 92 ans, Carry Keats, ait déchiré son testament sur son lit de mort. Ses cinq cousins, qui espéraient hériter, contestent la validité de cette action, affirmant qu’elle n’avait pas la force nécessaire pour le faire seule. La cour examine si la destruction du testament était légale, tandis que la sœur de Carry, Josephine, affirme qu’elle avait clairement l’intention d’exclure ses cousins.

Une famille se retrouve au cœur d’une bataille judiciaire intense concernant un héritage de 800 000 £, suite à la décision d’une retraitée de 92 ans, Carry Keats, de détruire son testament sur son lit de mort. La situation oppose ses cinq cousins éloignés à sa sœur cadette, avec qui elle avait une relation conflictuelle.

Selon une loi victorianne de 1837, un testament peut être annulé légalement par son auteur en le déchirant, à condition de suivre des protocoles spécifiques. Si la destruction du testament de Mme Keats est validée par le tribunal, sa sœur Josephine Oakley héritera de l’intégralité de sa fortune.

Les cousins de Mme Keats, qui espéraient bénéficier de son héritage selon le testament précédemment établi, intentent une action en justice. Ils soutiennent que la retraitée n’était pas suffisamment forte pour déchirer le document par elle-même et affirment qu’un avocat a complété la tâche à sa demande.

Les cousins dirigés par David Crew avancent que la volonté de Mme Keats était de priver sa sœur de tout héritage, en raison d’accusations d’infidélité qui pesaient sur Josephine. Toutefois, Josephine réfute ces allégations et soutient que sa sœur savait ce qu’elle faisait et qu’elle voulait écarter ses cousins à cause de tensions familiales, notamment après qu’un de ses cousins a suggéré de la placer dans un établissement de soins.

Le tribunal a été informé que Carry Keats est décédée le 15 février 2022, trois semaines après avoir déchiré son testament à l’hôpital de Salisbury. La retraitée, propriétaire d’une affaire de caravanes prospère, avait une fortune composée principalement de son immobilier dans le Wiltshire.

Dix-huit mois avant son décès, elle avait rédigé un testament qui stipulait que sa fortune serait répartie entre ses cousins éloignés, dont un proche, David Crew. Cependant, vers la fin de sa vie, la dynamique a changé, et elle est devenue plus proche de sa sœur Josephine, avec qui elle avait des relations fluctuantes.

La cour a entendu que Josephine était présente dans la vie de Carry, lui rendant visite à l’hôpital et lui apportant des repas. Cela a provoqué une rupture nette dans ses relations avec ses cousins, qui ont proposé de faire admettre Carry en maison de retraite après une chute.

En janvier 2022, Carry a convoqué son avocat, Hafwen Webb, à son lit de mort et a déchiré son testament. Les avocats des cousins estiment que Mme Keats n’avait pas le droit de désigner son avocat pour finir de détruire le document sans qu’elle soit réellement capable de le décider.

Hafwen Webb a témoigné que Carry était une cliente de longue date, lucide au moment de la destruction de son testament, et qu’elle avait clairement exprimé son intention d’écarter ses cousins de son héritage.

David Crew, un des cousins, a témoigné que Carry éprouvait des ressentiments profonds envers Josephine, remontant à des incidents passés qu’il estime avoir influencé la volonté de Carry de ne pas la désigner dans son testament.

Le juge a entendu les arguments des deux parties et a mis sa décision en délibéré. Les articles médicaux mentionnent des épisodes de confusion passagère, mais l’avocat de Mme Oakley a souligné qu’elle ne partage pas la vision des faits présentée par les cousins de Carry.

La suite de cette affaire est désormais entre les mains du tribunal, qui rendra sa décision prochainement.

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