Le rappeur T.I. fait face à des accusations de devoir plus de 2 millions de dollars en arriérés d’impôts au gouvernement américain, selon des documents judiciaires. Ce privilège fiscal, s’élevant à 2,5 millions de dollars, survient après une précédente affaire où T.I. et sa femme ont payé des millions d’impôts non réglés. Par ailleurs, T.I. et sa femme ont récemment gagné 71 millions de dollars dans une affaire de violation de droits de propriété intellectuelle.
Le rappeur T.I. fait face à des accusations de derrière fiscale dépassant 2 millions de dollars, juste quelques mois avant d’atteindre un jugement de 71 millions de dollars lors d’un procès. Selon des documents judiciaires, T.I., âgé de 44 ans, a reçu un privilège fiscal fédéral le 13 juin.
Les autorités soutiennent que T.I. (de son vrai nom : Clifford Harris) n’a pas réglé ses impôts pour deux années consécutives. Le privilège indique qu’il doit 383 512,45 $ pour 2021 et 2 142 360,73 $ pour 2022, totalisant ainsi 2 525 873,18 $ en arriérés. En 2015, T.I. et sa femme Tameka ‘Tiny’ Cottle avaient également été confrontés à plusieurs privilèges fiscaux.
À l’époque, le couple avait été accusé de ne pas avoir payé 1,3 million de dollars pour l’année 2012 et 3 millions de dollars pour 2013. Après avoir réglé leurs dettes fiscales en 2015, T.I. et Tiny, âgée de 49 ans, n’avaient pas connu d’autres problèmes fiscaux jusqu’à cette année.
Fort heureusement pour T.I., il devrait être en mesure de rembourser rapidement sa dette après sa récente victoire juridique concernant des poupées. Avec une compensation de 71 millions de dollars contre la société de jouets MGA Entertainment, un jury a jugé que les droits de propriété intellectuelle du couple avaient été enfreints.
De plus, en août dernier, T.I. et Tiny ont eu des nouvelles positives dans une autre affaire. Un juge fédéral a rejeté une plainte pour agression sexuelle portée contre eux par une femme désignée sous le nom de Jane Doe.
Cette plainte affirme que T.I. et Tiny auraient agressé la plaignante dans une chambre d’hôtel en 2005. La femme cherche à obtenir des dommages-intérêts non spécifiés, accusant les artistes d’agression sexuelle, de séquestration et de détresse émotionnelle intentionnelle.
Elle a expliqué avoir rencontré le couple dans un club, où Tiny lui aurait offert une boisson. Après avoir été invitée à rejoindre leur chambre d’hôtel, la plaignante a signalé des symptômes sévères de malaise après être arrivée, indiquant qu’elle était désorientée et avait le sentiment d’être victime d’une situation tragique.
Selon ses affirmations, T.I. lui aurait demandé de le masser et aurait ensuite commis des avances inappropriées. Elle a affirmé avoir refusé et tenté de s’éloigner, mais a continué à se sentir mal jusqu’à s’évanouir. La plaignante a noté qu’elle avait été droguée par Tiny et T.I. avec une boisson, et que ceci avait pour but de la manipuler afin de l’agresser. À son réveil, elle a constaté des douleurs dans la région génitale.
Son avocat a affirmé que la plaignante n’avait pas consenti à ces actes, étant incapable de consentir après avoir été droguée par les défendeurs. T.I. et Tiny, pour leur part, nient toutes les accusations. Ils ont également fait valoir que les plaintes étaient échues en raison du délai de prescription, soutenant que toutes les réclamations invoquées étaient hors de portée légale.