lundi, octobre 28, 2024

« Un époux endeuillé évoque sa confiance trahie après la mort tragique de sa femme de 34 ans due à des manquements hospitaliers. »

Abigail Menoret, 34 ans, souffrant de psychose post-partum, a été retrouvée morte après avoir bénéficié d’une heure de congé sans surveillance à l’hôpital. Sa famille souligne des manquements dans les soins, notamment le fait qu’elle ait été autorisée à sortir seule malgré des signes persistants de détresse. Son mari, François-Marie, a exprimé sa déception envers le personnel médical et a évoqué le choc d’apprendre que sa liberté d’accès à l’extérieur avait été augmentée alors qu’il était en voyage.

Une mère a été tristement retrouvée morte après avoir bénéficié d’une heure de « congé sans surveillance » à l’hôpital.

Abigail Menoret, âgée de 34 ans, luttait contre une psychose post-partum depuis la naissance de son deuxième fils en janvier 2022. En septembre 2023, elle a été admise au Prospect Park Hospital de Reading, Berkshire, sous la loi sur la santé mentale, et s’est vu accorder 60 minutes de temps libre non accompagné.

Anticipant le retour chez elle alors que son mari et ses enfants étaient en vacances en France, elle a réservé un taxi, mais a tragiquement choisi de mettre fin à ses jours.

Une enquête sur sa mort a révélé de nombreux manquements dans les soins fournis par la fiducie NHS. François-Marie Menoret, le mari d’Abigail, a exprimé sa déception après avoir fait confiance aux médecins pour garantir la sécurité de sa femme. Il a déclaré : « Je suis dévasté par la perte de ma femme bien-aimée, qui était une mère attentionnée pour nos deux fils. »

Abigail avait tenté de se suicider à plusieurs reprises durant son traitement dans différents hôpitaux, et ses médicaments avaient été rapidement modifiés. François-Marie a soulevé des préoccupations concernant le manque de continuité dans ses soins, signalant que sa femme avait été autorisée à prendre des congés prolongés sans surveillance, malgré ses délires persistants et le risque de suicide.

Le jour où Abigail a perdu la vie, elle avait reçu une heure de congé sans escorte, une durée prolongée par rapport aux précédentes permissions. Des inquiétudes avaient été exprimées au sujet de l’absence de son mari et de ses enfants, partis pour voir leur famille à l’étranger. De plus, ni François-Marie ni la police n’avaient été informés des retards de son retour à l’hôpital, ce qui constitue une violation des politiques du personnel.

Il a ajouté : « Je ressens de la déception envers les cliniciens responsables des soins d’Abi. Le manque de cohérence a rendu difficile l’établissement de relations avec le personnel. Chaque changement de consultante signifiait que nous devions tout recommencer. »

Chaque consultant avait des avis divergents sur les meilleures pratiques concernant le traitement et les médicaments à administrer.

François-Marie a conclu : « Le problème principal a été de ne pas tenir compte de ma véritable inquiétude qu’Abi puisse essayer de mettre fin à ses jours pendant que j’étais à l’étranger avec nos enfants. J’avais confiance en ceux qui prenaient soin d’elle pour la surveiller de près, et apprendre que sa liberté de sortir seule de l’hôpital avait en fait augmenté durant cette période a été un choc immense. »

‘UNE FEMME REMARQUABLE’

Abigail, dont l’apparence pouvait souvent dissimuler sa souffrance intérieure, a été décrite comme « une femme, une mère, une épouse, une fille et une amie remarquable. » Frankie Rhodes, avocat spécialisé dans les négligences médicales, a commenté : « C’est tragique qu’Abi soit décédée si tôt, laissant derrière elle ses jeunes fils bien-aimés. »

Le rapport d’incident majeur du centre, présenté lors de l’enquête, a mis en lumière le manque de documents prouvant que les changements dans les modalités de congé avaient été discutés adéquatement lors des réunions entre les équipes multidisciplinaires et avec le mari d’Abi.

« Les formulaires de congé étaient mal remplis, et il manquait des enregistrements fiables lors des départs et des retours. De plus, les risques liés aux congés n’étaient pas clairement notés lors de l’évaluation des risques patients. Je suis préoccupé par l’absence d’un plan clair du trust pour éviter de telles erreurs humaines et prévenir des tragédies à l’avenir. »

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