L’article décrit une expérience immersive et intense dans le jeu Stalker 2, où le joueur doit naviguer dans un monde dangereux et opprimant, rempli d’ennemis et de dilemmes moraux. Bien que le jeu présente des défis, notamment des ressources limitées et des combats difficiles, il offre une récompense gratifiante pour ceux qui savent persévérer. Malgré des bugs et des imprécisions, le jeu parvient à capturer l’esprit de la série, séduisant les amateurs de jeux de tir et de survie.
J’ai déjà subi la mort à deux reprises en tentant de fouiller un petit entrepôt, environ 30 minutes après avoir commencé ma session. Mais cette fois, je suis déterminé à mieux faire. Pas question de se précipiter. Je me suis discreetement approché sur le flanc, attendant que deux ennemis me tournent le dos, et bam ! Une fois éliminés, un jeu de stratégie s’est engagé entre leurs alliés et moi. Blessé mais victorieux, j’ai trouvé des munitions, quelques provisions, des armes inutilisables, ainsi qu’un personnage sinistre qui m’a interpellé. Bienvenue dans l’univers de Stalker.
Cela pourrait sembler frustrant pour certains, mais le prochain jeu de tir à la première personne de GSC Game World s’adresse à un public qui apprécie la véritable essence de Stalker. Ceux qui sauront s’adapter découvriront une expérience enrichissante, plongeant rapidement dans un monde sombre où les choix moraux ne sont pas toujours clairs, et où la survie prime sur tout le reste.
Pouvez-vous faire des compromis sur la clarté dans un souci d’immersion et pour bénéficier d’une expérience de survie plus intense ? Si la réponse est non, alors Stalker 2 pourrait ne pas vous convenir. Ce concept est manifestement présent dans la version que j’ai testée, ajoutant un niveau de défi à chaque interaction.
Les combats en sont un bel exemple. Les munitions sont rares et les armes infligent de lourds dégâts. Une rencontre avec plusieurs ennemis peut être fatale, ce qui nécessite une approche réfléchie. Parfois, il n’est même pas judicieux de s’engager dans une confrontation, et le jeu ne manque pas de vous le rappeler. Vous ressentez la brutalité de Stalker dès les 15 premières minutes, et cette intensité ne faiblit pas.
J’ai trouvé cela captivant. Chaque décision est cruciale; je tombe sur des quêtes secondaires et me demande vraiment si je dois m’y investir. C’est immersif, désespérant, et incroyablement engageant. Une quête, par exemple, implique un rôdeur qui vous demande de récupérer le corps de son frère dans une zone remplie d’anomalies mortelles. Face à un manque de ressources de soin, j’ai finalement décidé de laisser tomber. À un autre endroit, j’ai inopportunément donné une précieuse relique à un PNJ au lieu de retourner vers le véritable donneur de quête, me retrouvant avec un pistolet défectueux que je ne pouvais même pas réparer. Stalker 2 excelle à vous immerger dans son environnement, que cela vous plaise ou non.
En ramenant les joueurs dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, GSC Game World offre une vision d’une Ukraine dévastée dans un univers alternatif. Des routes désolées relient des villages en ruine, tandis que des fumées âcres s’élèvent des forêts enflammées, créant un paysage à la fois alarmant et hostile. Explorer Stalker 2 n’est pas merveilleux; c’est une démarche motivée par une curiosité morbide et un besoin de survie. Vous ne pouvez pas rester à l’abri indéfiniment, et il arrive un moment où vous devez affronter l’imminent danger du monde extérieur. GSC a dépassé les attentes des précédents jeux de la série dans plusieurs domaines.
Avant de commencer cette preview, j’étais un peu inquiet, ayant déjà essayé Stalker 2 pendant le Summer Game Fest sans vraiment apprécier l’expérience. En repassant par le tutoriel, mes réserves demeurent. Cependant, le jeu prend tout son sens une fois que vous vous aventurez dans un monde ouvert à explorer. Bien que le démarrage puisse être amélioré, passer les 30 premières minutes en vaut vraiment la peine. Après tout, qui se sent réellement à l’aise lors de ses débuts dans un nouveau jeu ?
Cependant, Stalker 2 présente quelques défauts. La version que j’ai testée comportait des bugs, allant de comportements étranges à des problèmes plus préoccupants. Par exemple, un donneur de quête est resté bloqué en mode combat, même après que j’ai éliminé ses agresseurs. De plus, j’ai provoqué un plantage en vendant des armes trop rapidement. Heureusement, les développeurs sont au courant et travaillent activement à corriger ces soucis. Étant donné que la majorité de l’équipe développe le jeu à distance pendant une période de conflit, j’apprécie leur situation et leur accorde un certain degré de compréhension.