vendredi, novembre 22, 2024

La ministre du Commerce se dit « déçue » par l’annonce d’une révolte du caucus pour évincer Trudeau

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OTTAWA — Un nombre croissant de députés libéraux s’unissent pour convaincre le premier ministre Justin Trudeau qu’il est temps de démissionner, même s’il semble conserver le soutien de son cabinet.

La ministre du Commerce, Mary Ng, a déclaré vendredi qu’elle avait pleinement confiance en Trudeau alors que la rumeur d’une révolte croissante commençait à se répandre. Ng revenait au Canada avec Trudeau depuis le Laos, où ils assistaient à un sommet des pays d’Asie du Sud-Est.

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Lorsque leur avion a atterri à Hawaï pour une escale de ravitaillement, Ng a déclaré qu’elle avait allumé son téléphone et vu plusieurs reportages sur les efforts déployés par certains de ses collègues libéraux dans des médias tels que CBC News et le Toronto Star.

«Je dirais que je suis déçu parce que les Canadiens s’attendent à ce que nous nous concentrions sur les Canadiens», a déclaré Ng.

«Je suis député libéral et j’ai pleinement confiance en Justin Trudeau comme mon chef.»

Les détails sur la stratégie et l’ampleur de la tentative visant à le pousser à démissionner restent flous, même si un député a déclaré à La Presse Canadienne que le nombre de députés impliqués n’est pas négligeable et que contrairement aux rumeurs précédentes de révolte, celle-ci est réelle.

Ce député ne fait pas partie des personnes impliquées dans la révolte.

Trudeau a maintenu son emprise sur le parti libéral même si la chute de son gouvernement dans les sondages s’est transformée en chute libre et que son parti libéral a perdu deux bastions aux élections partielles de Toronto et de Montréal.

Le bruit est devenu plus fort fin juin après la perte du Toronto-St. Le siège de Paul aux conservateurs, mais une tentative de l’évincer n’a pas recueilli un soutien plus large de la part de plus d’un ou deux députés.

La situation s’est quelque peu calmée au cours de l’été, pour revenir en force en septembre après que le NPD s’est retiré de l’accord de crédits et de confiance, que le directeur de campagne nationale Jeremy Broadhurst a démissionné et que le parti a perdu une deuxième élection partielle critique dans la circonscription de LaSalle_Emard_Verdun à Montréal au profit du Bloc Québécois.

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Les libéraux ont été incapables de reconquérir les Canadiens qui ont été frappés ces dernières années par la pandémie de COVID-19 et la crise inflationniste qui a suivi. Une pénurie de logements, que beaucoup imputent à l’augmentation du nombre d’immigration, a contribué aux souffrances du gouvernement.

La popularité de Trudeau a chuté au milieu de tout cela.

Les efforts visant à le destituer ont pris une nouvelle ampleur au cours des 10 derniers jours alors que Trudeau et plusieurs de ses cadres supérieurs étaient à l’étranger, d’abord à Paris pour la Francophonie, puis au Laos pour l’ASEAN.

Plusieurs autres libéraux contactés vendredi par La Presse canadienne ont déclaré qu’ils n’avaient pas été approchés pour se joindre à la tentative de destitution de Trudeau et ont suggéré que cet effort était tenu à l’écart des ministres qui sont perçus comme étant solidement derrière le premier ministre.

Les libéraux ont survécu à deux votes de confiance proposés par les conservateurs depuis le retour du Parlement à la mi-septembre, mais le Bloc leur a donné jusqu’à la fin octobre pour répondre aux demandes d’augmentation de la pension de sécurité de la vieillesse et de protection de la gestion de l’offre dans les négociations commerciales internationales.

Le chef du NPD, Jagmeet Singh, n’a lancé aucun ultimatum, mais souhaite que la première phase du régime d’assurance-médicaments impliquant le diabète et le contrôle des naissances prenne des assises plus solides avant les élections.

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