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Le récit du livre Bagdad Burning est différent de la plupart des autres romans avec des personnages, une intrigue et une résolution significative vers la fin. Le récit de Bagdad Burning est en fait une collection d’articles de blog, de commentaires et de notes de journal rédigés par une Irakienne anonyme qui se faisait appeler Riverbend.
Riverbend est apparemment jeune et n’a que 24 ans au moment de la Seconde Guerre du Golfe et de l’occupation qui a suivi. Ses écrits reflètent la lutte d’une jeune personne pour comprendre et survivre à ce qui se passe autour d’elle alors que son pays est littéralement détruit par les camps opposés dans le conflit en cours. « Guerre contre le terrorisme ». Parfois provocateur et en colère, parfois sympathique, las ou navré, le récit de Riverbend sur cette année couvre toute la gamme des émotions humaines et les entrées individuelles s’entrelacent pour former une sorte de récit de ce qui s’est passé au cours de la première année de l’Occupation, mais raconté par un civil en Irak, et non par un journaliste « parrainé », « sanctionné » ou « intégré ».
Riverbend commence son blog en ligne en parlant de la mise en place de ce qu’elle appelle « le Conseil des marionnettes » (le GC, ou le Conseil de gouvernement des candidats à la présidentielle sélectionnés par le CPA, ou Cpalition Provisional Authority). Son blog commence à analyser et à réagir aux événements d’actualité et à tenter de dénoncer la propagande qu’elle voit s’emparer de son pays. Parmi ces articles très intelligents et pleins d’esprit se trouvent des récits de sa vie familiale en tant que jeune femme à Bagdad, y compris tous les petits détails de la vie, depuis le ménage avant l’Aïd jusqu’au sommeil sur le toit et à la préparation de la nourriture traditionnelle irakienne.
Au fur et à mesure que son récit continue, Riverbend voit sa ville natale de Bagdad changer autour d’elle, évoluer vers une interprétation plus fondamentaliste de la coutume et elle commence à avoir peur de sortir de chez elle. Pendant ce temps, amis, parents et voisins lui racontent des histoires d’enlèvements, de meurtres accidentels et d’internements dans la terrible prison d’Abou Ghraib.
Au fur et à mesure que son récit avance, Riverbend répond aux courriels et aux critiques en ligne, ce qui rend l’histoire très « active » et presque « participative », reflétant la nature immédiate et souvent chaotique de l’actualité et du journalisme de guerre. Riverbend elle-même réfléchit au passé et à ce que l’avenir réserve à sa famille et à son pays alors que l’Histoire se déroule autour d’elle ; de l’instabilité politique du Conseil de gouvernement au soulèvement de Moqtadr Al-Sadr dans le sud. Le siège américain de Fallujeh et les terribles événements d’Abou Ghraib, Nick Berg et les nombreux enlèvements très médiatisés. Tout au long de tout cela, Riverbend exprime infailliblement le point de vue de chaque homme et de chaque femme, à partir de celui d’un Irakien ordinaire, et reflète, nous devons le présumer, ce que de nombreux civils pensaient et craignaient au moment de l’occupation.
À la fin du récit, Riverbend et sa famille ont survécu, mais nous pouvons voir que la guerre et l’occupation ont considérablement changé elle et sa famille. Dans les derniers passages, nous rencontrons une femme mûre et fatiguée dont le dialogue honnête nous oblige à nous poser des questions sur la signification des mots Occupation, Libération et Civil.
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