Autobiographie de George Müller


George Muller commence son autobiographie dès sa petite enfance, époque à laquelle il avoue être un enfant superficiel et qui se comporte mal. En fait, la mort de sa propre mère ne parvient pas à faire cesser ses actions égoïstes. Il accepte le souhait de son père d’entrer au séminaire, car une vie de ministre en Allemagne promet une vie de confort relatif et lui permet de subvenir aux besoins de son père dans ses dernières années. Ses premières années d’études loin de son père trouvent Muller souvent en difficulté.

Cependant, lorsqu’un camarade de classe l’invite à l’étude biblique d’un voisin chez lui, Muller commence à désirer un style de vie chrétien sincère. Il partage sa nouvelle foi avec ses anciens amis, qui rient. Cela ne parvient cependant pas à dissuader Muller et sa dévotion s’approfondit. Il se sent amené à devenir missionnaire étranger, dans une vie d’incertitude financière. Le père de Muller menace de renier son fils si Muller poursuit ce plan. Cependant, la dévotion de Muller repose désormais sur son dieu et il poursuit plusieurs missions possibles avant de déménager en Angleterre.

Une fois en Angleterre, Muller et sa nouvelle épouse commencent à se sentir coupables de recevoir un salaire pour leur travail pour le Seigneur. Muller estime que de tels accommodements financiers ne lui permettent pas de vivre par la foi. Ainsi, il coupe tout lien avec l’agence de la mission et annule la location des bancs de sa première église. Muller raconte son parcours de vie par la foi pour renforcer la foi des croyants faibles et éventuellement amener d’autres à partager sa foi.

Après plusieurs années au ministère, Muller rencontre un collègue ministre nommé Craik, et les deux hommes déménagent à Bristol pour créer la Scriptural Knowledge Institution. L’institution répond à de nombreux objectifs, de l’éducation religieuse à l’alphabétisation. Ils expédient également des Bibles et soutiennent les missionnaires étrangers. L’essentiel de leur ministère consiste cependant à héberger la population croissante d’orphelins en Angleterre. Sans de tels ministères, les orphelins se retrouvent souvent dans des situations immorales et dans des prisons surpeuplées.

Sans jamais demander d’argent ni publier les besoins du ministère, Muller et son ministère gèrent depuis des décennies les maisons d’orphelins en pleine croissance dans la région de Bristol, en Angleterre. Les maisons d’orphelins commencent par une maison louée pour plusieurs dizaines d’enfants. À la fin de ce récit, Muller a construit trois maisons qui répondent aux besoins spirituels et physiques de plus d’un millier d’enfants orphelins. Il attribue son succès à sa volonté, comme d’innombrables autres, de suivre la volonté du Seigneur et de développer leur foi, même dans les moments difficiles.



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