William Butler Yeats Autobiographiesinitialement publié en 1955, est un recueil d’essais écrits par un homme que beaucoup considèrent comme le plus grand poète de langue anglaise. Les premiers essais, « Reveries Over Childhood and Youth » (1915) et « The Trembling of the Veil » (1922), couvrent la vie de Yeats jusqu’à la fin de la vingtaine. En 1936, quatre autres essais autobiographiques furent publiés, « Dramatis Personae », « Estrangement », « The Death of Synge » et « The Bounty of Swedish », étendant Autobiographies Le poète avait déjà la cinquantaine, lorsqu’il reçut le prix Nobel de littérature.
Bien que les informations contenues dans ces essais soient à peu près classées par ordre chronologique, l’objectif de Yeats semble n’être pas de cataloguer les détails exacts de sa vie mais de donner une idée de la façon dont il est devenu l’homme qu’il était. Les pages de son autobiographie sont remplies des noms de centaines d’amis et d’ennemis et de sociétés formées et rejointes, contribuant à dresser l’image d’un homme passionné par l’Irlande et le nationalisme irlandais. Écrivant du point de vue du début du XXe siècle, Yeats reconnaît bon nombre de ses erreurs de jugement passées et admet une certaine amertume face à des tentatives de projets qui n’ont pas bien abouti. Dans les dernières pages de son autobiographie, Yeats couvre ses années de contribution à l’Abbey Theatre de Dublin, un lieu où il a réalisé son rêve de longue date d’un mouvement dramatique national irlandais. De plus, dans les essais, Yeats révèle sa fascination croissante tout au long de sa vie pour le surnaturel et le mysticisme.