Austerlitz (roman)


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Sebald, WG Austerlitz. Bibliothèque moderne, 2011.

Le roman de WG Sebald Austerlitz est écrit à la première personne et au passé. Couvrant les continents, les époques et les générations, le roman défie les notions d’intrigue narrative linéaire conventionnelle afin de mettre en œuvre ses thèmes. Par souci de clarté, ce résumé s’appuie sur le présent et propose un mode d’explication linéaire.

En 1967, le narrateur anonyme à la première personne se rend à Anvers, en Belgique. Alors qu’il est assis dans la gare, il rencontre un homme nommé Jacques Austerlitz et les deux entament une conversation. Austerlitz est professeur et érudit et le narrateur est captivé par sa connaissance de l’histoire de l’architecture en particulier. Au fil des années qui suivent leur rencontre initiale, le narrateur et Austerlitz se croisent à de nombreuses reprises sans planification.

Puis, en 1996, Austerlitz contacte le narrateur après une longue période de silence et les hommes reprennent contact. Lorsqu’ils se retrouvent, Austerlitz demande au narrateur s’il veut l’écouter lui raconter l’histoire de sa vie. Le narrateur est d’accord.

Austerlitz a grandi à Bala, au Pays de Galles, avec ses parents adoptifs Emyr et Gwendolyn Elias. Bien que ce soit la seule vie qu’Austerlitz ait jamais connue, il se sentait constamment aliéné et déplacé. Il fut donc soulagé lorsque les Eliase l’envoyèrent dans une école privée appelée Stower Range. Contrairement à ses camarades de classe, Austerlitz aimait l’internat. Il a joué au rugby, a découvert son amour pour la lecture, l’écriture et la photographie et a excellé en classe. Pendant ce temps, il se lie d’amitié avec un camarade de classe nommé Gerald Fitzpatrick. Gérald et Austerlitz sont devenus si proches qu’Austerlitz passait toutes ses vacances scolaires avec la famille de Gérald.

Quand Austerlitz avait 15 ans, Gwendolyn mourut et Emyr fut admis dans un asile. Peu de temps après, le directeur de Stower Grange informa Austerlitz que son nom n’était pas Dafydd Elias, comme on l’avait appelé tout au long de son enfance, mais Jacques Austerlitz. C’étaient toutes les informations qu’on lui avait données sur les origines d’Austerlitz. Bien qu’intrigué par cette révélation, Austerlitz ne fit rien pour enquêter sur son passé au cours des années suivantes.

Adulte, Austerlitz se trouvait à Londres lorsqu’il souffrit d’une dépression nerveuse. Alors qu’il errait dans la ville une nuit, il s’est retrouvé à la gare de Liverpool Street et a soudainement commencé à se souvenir de son passé. Ces souvenirs l’ont à son tour inspiré à faire des recherches sur sa vie avant de vivre avec les Eliase. Il découvre bientôt que ses parents sont Agáta Austerlitzová et Maximilian Aychenwald, un couple juif vivant à Prague dans les années 1930. Juste avant l’invasion nazie, Maximilien s’enfuit à Paris et Agáta envoya Austerlitz à Londres dans un transport pour enfants juifs. Peu de temps après, Agáta fut déportée vers le ghetto de Terezín.

Austerlitz visite Prague, Terezín et Paris pour tenter de découvrir la vérité sur le sort de ses parents. Il en apprend davantage sur leurs expériences, mais ces informations ne peuvent finalement pas apaiser son chagrin et son chagrin. Il finit par prendre un train de Prague à Londres afin de retracer son parcours d’enfance. Cette aventure réveille davantage de ses souvenirs. Peu de temps après, il revient à Paris et s’installe dans le quartier où vivait autrefois son père. Ici, il finit de raconter au narrateur la fin de son histoire. Il invite ensuite le narrateur à rester dans sa maison londonienne quand il le souhaite. Le narrateur revient effectivement dans ce décor après avoir quitté Austerlitz et se retrouve encore en train de penser à son ami et à son histoire.



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