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La Banque Canadienne Impériale de Commerce évalue l’intérêt des investisseurs pour une importante opération de transfert de risques qui serait liée aux prêts aux entreprises, selon des sources proches du dossier.
La transaction potentielle en dollars américains regroupe un portefeuille de 4,5 milliards de dollars de prêts, a déclaré l’une des sources. Un représentant de la CIBC, basée à Toronto, a refusé de commenter.
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Les SRT permettent aux prêteurs de gérer les contraintes réglementaires en matière de capital en déchargeant le risque de crédit sur les investisseurs tout en conservant les actifs dans les bilans. Cela les aide à accorder de nouveaux prêts à une époque de réglementations strictes.
Dans le cadre des SRT, une banque obtiendrait généralement une protection contre les défauts pouvant atteindre 15 pour cent. En échange, les investisseurs reçoivent des rendements qui dépassent souvent les 10 pour cent.
Les banques au Canada vendent des SRT alors que le pays reste en avance dans la mise en œuvre de nombreuses réformes de Bâle III. En juillet, l’organisme de réglementation financière du Canada a décidé de donner plus de temps aux banques avant qu’elles ne soient obligées de modifier leur façon de calculer les risques liés aux prêts.
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La CIBC évalue l’intérêt pour sa transaction au moment même où sa plus grande rivale, la Banque Toronto-Dominion, prévoit également un SRT lié à un portefeuille d’environ 3 milliards de dollars américains de prêts aux entreprises, a rapporté Bloomberg le mois dernier.
Les émissions mondiales de SRT étaient en passe d’atteindre un niveau record de 28 à 30 milliards de dollars cette année, sur la base d’un solide pipeline au second semestre, selon Chorus Capital Management Ltd., estimations publiées en juillet. Cela se compare à environ 24 milliards de dollars l’année dernière.
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