Alors que le dollar américain recule, le huard augmente dans les réserves de change mondiales
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Toujours leader sur la scène mondiale, le dollar américain a récemment décliné – à tel point qu’il a récemment déclenché un signal d’alarme lors de l’élection présidentielle.
Déclarant que le billet vert est « assiégé de manière majeure », le candidat républicain Donald Trump s’est engagé à imposer des droits de douane de 100 % sur les marchandises en provenance des pays qui s’éloignent de son utilisation dans le commerce international.
« Je dirai : « Si vous laissez le dollar, vous ne faites pas d’affaires avec les États-Unis. » Parce que nous allons imposer un droit de douane de 100 pour cent sur vos marchandises. il a dit lors d’un rassemblement dans le Wisconsin.
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En fait, la domination du dollar américain décline depuis un certain temps.
Sa part dans les réserves mondiales de change est tombée à 58,2 pour cent au deuxième trimestre de 2024, le plus bas depuis 1995, affirment les économistes de la Banque nationale du Canada, Warren Lovely et Kyle Dahms, dans un rapport publié cette semaine.
Après un pic de près de 73 pour cent en 2001, la monnaie est sur une trajectoire descendante, avec une forte baisse après le début de la pandémie de COVID-19.
Alors que la part des autres « super-majors » comme l’euro et le yen japonais est restée à peu près la même, les monnaies de réserve moins traditionnelles semblent prendre le relais, estiment les économistes.
Parmi eux, le dollar canadien se démarque. Aucune autre monnaie n’a vu sa part des réserves allouées croître plus rapidement au cours des quatre dernières années, affirment les économistes. Sa part ayant augmenté au cours de 13 des 17 derniers trimestres, le huard a dépassé l’allocation au dollar australien et au renminbi chinois.
Cette part s’élève désormais à 2,68 pour cent, en hausse de près de 1 pour cent par rapport à 2020 – et Lovely et Dahms affirment que même si cela ne semble pas beaucoup à côté de la part du lion de l’Amérique, cela se traduit par beaucoup de dollars.
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« Avec [total] les réserves allouées s’élèvent à environ 11,5 billions de dollars américains, même la part étroite (ish) allouée aux dollars canadiens se convertit en 420 milliards de dollars canadiens », ont déclaré les économistes. « Pour un pays de la taille du Canada, c’est une véritable avalanche de dollars. »
Les réserves de change peuvent comprendre des billets de banque, des dépôts, des bons du Trésor et d’autres titres d’État, mais certains signes indiquent qu’une partie de cet argent officiel va vers le marché obligataire en dollars canadiens, ont-ils déclaré. Les achats nets à l’étranger ont établi des records cette année.
« Tout cet intérêt étranger pour les produits en dollars canadiens – du secteur officiel ou ailleurs – a apporté un soutien au huard, contribuant ainsi à ce qui est sans doute un dollar canadien surévalué », ont déclaré les économistes nationaux.
Les observateurs du marché des changes s’attendent à ce que le dollar canadien, à 73,90 cents américains ce matin, demeure à peu près sur la voie qu’il a suivie.
La crainte qu’un écart entre les taux de la Banque du Canada et ceux de la Réserve fédérale américaine puisse freiner le huard s’est estompée, maintenant que la Fed a commencé à réduire ses taux.
Marchés des capitaux CIBC s’attend à ce que le dollar canadien se renforce légèrement en 2025 à mesure que le dollar américain s’affaiblit, terminant l’année à 75,75 cents américains.
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Le TSX est en pleine forme, surperformant le S&P 500 au cours des trois derniers mois. Robert Kavcic, économiste principal chez BMO Marchés des capitaux, affirme que durant cette période, l’indice a grimpé de 10 pour cent, comparativement à 5 pour cent au sud de la frontière.
La reprise s’est accélérée en juin après que la Banque du Canada a procédé à sa première réduction des taux d’intérêt. En juillet, le TSX a franchi pour la première fois la barre des 23 000 points, et la semaine dernière, il a franchi la barre des 24 000, son 26e record de clôture jusqu’à présent en 2024.
Des gains à deux chiffres dans les services publics, les services financiers et les REIT ont compensé la faiblesse du secteur de l’énergie, a déclaré Kavcic.
« Les rendements des dividendes dans une grande partie de ce groupe, qui paraissaient très bien lorsque les rendements des obligations du gouvernement du Canada à 10 ans oscillaient autour de 4 pour cent il y a un an, semblent maintenant carrément juteux avec ce rendement inférieur à 3 pour cent et la Banque du Canada assouplit rapidement », a-t-il déclaré. dit.
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Le Posthaste d’aujourd’hui a été écrit par Pamela Cielavec des reportages supplémentaires du personnel du Financial Post, de La Presse Canadienne et de Bloomberg.
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