« L’aube des infrastructures » pour alimenter la croissance économique, déclare le PDG de BlackRock

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Le directeur général de BlackRock Inc., Larry Fink, a déclaré que les infrastructures sont un élément majeur pour aider à stimuler la croissance dans chaque économie et qu’il y a suffisamment de capitaux dans le secteur privé pour financer les investissements.

« Pour moi, c’est l’aube des infrastructures », a-t-il déclaré mardi à Francine Lacqua de Bloomberg Television, dans une interview en marge de la conférence Berlin Global Dialogue 2024.

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« Quand je regarde le monde aujourd’hui, je constate les insuffisances des infrastructures dans presque tous les pays », a-t-il ajouté. « Nous devons donc décarboner, nous devons numériser, nous devons aller de l’avant, nous devons construire de plus en plus et je pense que c’est l’un des grands problèmes. »

Le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, qui gérait environ 10 600 milliards de dollars d’actifs en juin, s’est lancé de manière agressive dans le financement des infrastructures tout en développant la classe d’actifs lucrative des marchés privés. Il s’est lancé dans une frénésie d’achats, annonçant cette année les acquisitions de Global Infrastructure Partners pour 12,5 milliards de dollars américains, un accord qui sera finalisé mardi, ainsi que l’achat du fournisseur de données alternatif Preqin.

Le mois dernier, BlackRock a annoncé qu’elle s’associait avec Microsoft Corp. et d’autres, cherchant à lever 30 milliards de dollars de capital-investissement au fil du temps pour financer la construction d’entrepôts de données et d’infrastructures énergétiques derrière le boom de l’intelligence artificielle.

Fink a également souligné qu’au-delà de la composante capitaux propres, ils lèveraient jusqu’à 120 milliards de dollars de dette associée à ces centres de données.

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« L’infrastructure est un élément majeur dans la façon dont nous stimulons la croissance et, en raison de l’étendue des marchés de capitaux, nous n’avons pas besoin de dépendre des dépenses fédérales ou des dépenses de l’État », a-t-il déclaré dans l’interview. « Il y a suffisamment de capitaux dans le secteur privé pour que nous puissions financer ces nouveaux projets et c’est donc pour moi l’aube d’une nouvelle réalité : nous allons voir un élargissement des investissements publics et privés dans les infrastructures. »

Commentant les perspectives en matière de taux d’intérêt, Fink a déclaré qu’il lui serait difficile d’assister à une nouvelle baisse de 200 points de base des taux d’intérêt, car « davantage de politiques gouvernementales ont tendance à être plus inflationnistes que déflationnistes ».

Il s’attend à ce que l’économie américaine continue de croître à un rythme de 2 à 3 pour cent, rejetant ainsi les discussions des analystes sur un atterrissage en douceur ou brutal.

Bloomberg.com

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