lundi, novembre 25, 2024

Les économistes prévoient un atterrissage en douceur au Canada, même sans réductions de taux massives

Le gouverneur Tiff Macklem pourrait s’en tenir à un rythme progressif d’assouplissement monétaire

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La Banque du Canada sera en mesure de réaliser un atterrissage en douceur de l’économie du pays sans avoir recours à une réduction d’un demi-point des taux d’intérêt, affirment les analystes.

La banque centrale continuera de réduire progressivement les coûts d’emprunt par tranches d’un quart de point de pourcentage au cours des cinq prochaines décisions, selon les estimations médianes des économistes interrogés par Bloomberg. Ils prévoient que le taux de référence au jour le jour passera de 4,25 pour cent actuellement à 3 pour cent d’ici avril 2025, soit un chiffre inférieur aux prévisions de l’enquête précédente.

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Dans le même temps, l’enquête prévoit que la croissance économique atteindra en moyenne 2% en rythme annualisé au cours des trois derniers trimestres de 2025, une aubaine pour la banque centrale car elle vise à éviter un fort ralentissement économique après l’un des cycles de hausse des prix les plus agressifs de l’année. son histoire. L’enquête auprès de 28 économistes a été menée entre le 20 et le 25 septembre.

Les résultats suggèrent que les économistes pensent que le gouverneur Tiff Macklem peut s’en tenir à un rythme progressif d’assouplissement monétaire tout en gardant l’économie hors de la récession. Ils témoignent également de leur confiance dans le fait que la campagne de resserrement de la banque a réussi à maîtriser l’inflation, l’enquête prévoyant que les hausses de prix atteindront durablement l’objectif d’inflation de 2 % à partir du deuxième trimestre 2025. C’est plus tôt que prévu dans les enquêtes précédentes et par les décideurs politiques dans leur rapport de juillet. Rapport sur la politique monétaire. Le taux devrait se stabiliser à ce niveau jusqu’au début de 2026.

Graphique du PIB de juillet 2024

Mais l’économie canadienne montre de plus en plus de signes de faiblesse. La croissance de la consommation a ralenti, malgré une croissance démographique parmi les plus rapides au monde. Le taux de chômage a atteint 6,6 pour cent en août, en hausse de 1,6 point de pourcentage depuis le début de 2023, les taux de chômage des jeunes et des nouveaux arrivants étant bien plus élevés.

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Dans l’enquête, les économistes ont également revu à la hausse leurs prévisions d’un pic de chômage dans le pays, qui devrait désormais atteindre 6,8 pour cent à la fin de cette année et au début de la suivante.

Vendredi, Statistique Canada a publié des données montrant une croissance économique d’environ 1 pour cent au troisième trimestre de 2024, en deçà des prévisions des économistes et de la banque. Les décideurs politiques ont déclaré qu’ils souhaitaient que l’économie croisse plus rapidement pour éviter que l’objectif d’inflation ne soit inférieur à l’objectif. Plus tôt cette semaine, Macklem a déclaré qu’il souhaitait que la croissance dépasse les 2 pour cent.

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Les marchés sont moins optimistes quant aux perspectives, et les traders de swaps au jour le jour estiment les chances d’une baisse de 50 points de base lors de la prochaine réunion de la banque centrale à un peu plus d’un coinflip. Ils parient également sur une baisse du taux directeur à 2,5 pour cent d’ici la fin de 2025, soit un quart de point de moins que les 2,75 pour cent attendus par les économistes.

Bloomberg.com

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