Le SCRS affirme qu’un ancien parlementaire pourrait avoir travaillé pour le compte d’un gouvernement étranger

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OTTAWA — Un ancien parlementaire est soupçonné d’avoir « travaillé à influencer les affaires parlementaires » pour le compte d’un gouvernement étranger anonyme, a déclaré vendredi le service d’espionnage du Canada lors d’une enquête fédérale.

Le Service canadien du renseignement de sécurité a également cité des indications selon lesquelles un gouvernement étranger non spécifié s’est ingéré pour réduire la probabilité qu’un candidat libéral spécifique soit élu au niveau fédéral.

« On soupçonne que le gouvernement étranger a cherché à contrecarrer la candidature du candidat étant donné son soutien à des questions perçues comme contraires aux intérêts du gouvernement étranger », indique un résumé écrit présenté à l’enquête.

Le SCRS a décrit les deux cas comme étant inconnus de la commission d’enquête en cours.

Cependant, les services de renseignement n’ont fourni aucun détail supplémentaire sur les pays ou les personnes impliqués dans ces allégations.

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Les soupçons à l’égard d’un ancien parlementaire sont la dernière suggestion qu’un homme politique canadien pourrait s’être impliqué dans une ingérence.

Le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement a fait sourciller en juin avec une version publique d’un rapport classifié selon lequel certains parlementaires participaient « à moitié ou délibérément » aux efforts d’États étrangers pour s’immiscer dans la politique canadienne.

Cette affirmation à la fois brutale et vague a suscité une vague d’inquiétudes quant au fait que des membres sciemment impliqués dans des ingérences pourraient toujours être actifs en politique.

Les dernières auditions de la commission d’enquête portent sur la capacité des agences fédérales à identifier et à contrer l’ingérence étrangère.

Un rapport final est attendu d’ici la fin de l’année.

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