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« Annapurna » est le récit de Maurice Herzog sur la première expédition à avoir gravi une montagne de plus de 8 000 mètres : le pic de l’Annapurna dans l’Himalaya au Népal. Herzog, le chef de l’expédition française, est l’un des deux alpinistes à atteindre le sommet, avec Louis Lachenal. Confrontés à d’énormes difficultés liées au terrain, au mal des montagnes, aux intempéries et au froid, l’équipe s’en sort avec Herzog et Lachenal portés par des porteurs.
L’expédition est montée par le Club alpin français pour se rendre dans la région des sommets du Dhaulagiri et de l’Annapurna au Népal afin d’explorer les voies possibles pour atteindre l’un ou l’autre sommet et de tenter d’en gravir un si un itinéraire approprié est trouvé. L’expédition se rend au village de Tukucha, à peu près entre les deux sommets, où elle établit une base d’opérations.
Après plusieurs tentatives pour explorer le Dhauligiri, l’expédition décide que les conditions sont trop dangereuses pour tenter l’ascension de ce sommet. Elle se tourne alors vers l’Annapurna. Herzog mène une petite équipe au nord de la montagne. Cependant, découvrant qu’une grande barrière de montagnes bloque l’accès par cette route, ils ne parviennent même pas à voir le sommet. Il revient sur ses pas et regarde plus au sud.
Après avoir identifié un itinéraire vers la face nord de l’Annapurna, l’expédition, aidée de guides sherpas et de porteurs autochtones, installe un camp de base à partir duquel une série de camps plus élevés seront établis. Au final, six camps sont installés en haut de la montagne, le camp V se trouvant au pied d’un long champ de neige qui mène au sommet.
C’est depuis le camp V que Herzog et Lachenal entreprennent leur ascension historique le 3 juin 1950. Leurs pieds commencent à geler pendant l’ascension et Herzog perd ses gants, mais les hommes atteignent le sommet et redescendent. Ils atteignent le camp V, mais se perdent, ainsi que deux autres alpinistes, en descendant de là. Herzog fait également une chute en descendant, ses mains et ses pieds étant gelés. Ignorant temporairement ses blessures, il aide deux sherpas à descendre jusqu’au camp II, où ils seront plus à l’abri du risque d’avalanche provoqué par les températures plus chaudes qui accompagnent les tempêtes de mousson annuelles.
Herzog et Lachenal sont soignés par le médecin de l’expédition, mais chacun doit subir une amputation des orteils, et Herzog perd la plupart de ses doigts. Ils sont transportés hors des montagnes alors que l’expédition retourne en Inde puis en France. Avant son départ, Herzog est honoré pour sa bravoure par le Maharajah du Népal.
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