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Le Canada connaît un exode d’infirmières.
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Une étude a révélé que 40 jeunes infirmières ont quitté la profession pour 100 qui ont commencé à travailler en 2022.
« Pour chaque 100 infirmières que nous formons au pays, 40 quittent la profession avant leur 35e anniversaire », affirme Emmanuelle Faubert, co-auteure de l’étude et économiste à l’Institut économique de Montréal.
« Cet exode de jeunes infirmières s’est aggravé au cours de la dernière décennie, contribuant à nos problèmes de santé. »
D’ici 2030, le Canada devrait être confronté à une pénurie de 117 600 infirmières.
« L’Ontario parvenait à mieux retenir ses infirmières que la plupart des autres provinces : il y a seulement dix ans, moins d’une jeune infirmière sur cinq quittait la profession, a fait remarquer Mme Faubert. Tout comme dans le reste du pays, l’Ontario doit trouver des moyens de redonner plus de souplesse aux milieux de travail du secteur de la santé pour favoriser la rétention. »
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Les infirmières se plaignent du stress au travail et du manque de contrôle sur leurs horaires de travail et sur la flexibilité de leurs horaires.
Les infirmières qui souhaitaient quitter leur poste actuel ont exprimé leur intérêt à travailler pour une agence de soins infirmiers indépendante.
Les infirmières disent qu’elles recherchent de meilleures conditions de travail avec plus de flexibilité et un meilleur salaire, ce qui, selon elles, est possible dans des agences indépendantes.
« Il est compréhensible que les gouvernements souhaitent réduire leur recours aux agences de soins infirmiers, compte tenu de leurs coûts, mais cela ne doit pas se faire au détriment des soins aux patients », a déclaré M. Faubert. « Si les gouvernements veulent réduire leur recours au personnel indépendant, ils doivent s’efforcer d’offrir aux jeunes infirmières plus de flexibilité pour qu’elles puissent à nouveau travailler dans le système de santé. »
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