Selon les propres calculs d’Ottawa, tout ce carburant brûlé a causé 200 000 $ de dommages environnementaux à l’échelle mondiale.
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First Reading est un bulletin d’information quotidien qui vous tient au courant des déboires des politiciens canadiens, le tout préparé par Tristin Hopper, du National Post. Pour recevoir une version préliminaire envoyée directement dans votre boîte de réception, inscrivez-vous ici.
HISTOIRE PRINCIPALE
La semaine dernière, Bryan Passifiume de Postmedia données de suivi de vol utilisées pour calculer le nombre précis de kilomètres parcourus par le premier ministre Justin Trudeau en jet privé au cours de l’été.
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Il a constaté qu’entre le 1er juin et le 12 septembre, Trudeau a parcouru 92 104 kilomètres en avion à réaction au cours de 58 voyages différents (faites défiler vers le bas de cet article pour un tableau complet des conclusions de Passifiume).
En moyenne, Trudeau était dans les airs au moins une fois tous les deux jours, et le total de ses milles aériens en été lui aurait permis de faire deux fois le tour du monde. Ou encore, ces 92 000 km auraient pu lui permettre de faire plus de 18 fois la liaison Vancouver-St. John’s, à Terre-Neuve.
Au cours de ces trois mois, Trudeau a également accumulé plus de miles aériens que sur les sept premiers mois de l’année réunis.
En ce qui concerne la quantité de combustible fossile nécessaire, la meilleure estimation basée sur les tableaux de coûts internes des Forces armées canadiennes est que le programme d’été de Trudeau a nécessité la combustion d’un peu moins de 300 000 litres de carburant.
Trudeau voyage dans l’un des deux appareils de l’ARC. Il s’agit du CC-144 Challenger, un jet privé dont le modèle commercial peut accueillir 12 passagers. Pour ses déplacements à l’étranger, le premier ministre utilise un Airbus CC-150 Polaris.
Selon le plus récent Manuel des facteurs de coûts publié par les Forces armées canadiennes, le Challenger consomme 1 172 litres de carburant par heure de vol. Le Polaris, quant à lui, consomme 5 860 litres de carburant par heure.
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Au total, les voyages de Trudeau de juin à septembre représentent environ 88 heures dans le Challenger et 31 heures dans le Polaris, pour une consommation totale de carburant d’environ 285 000 litres de carburant Jet A-1.
Ce carburant est suffisant pour remplir l’équivalent de Ford F-150 d’une petite ville. Les versions canadiennes du camion sont généralement équipées d’un réservoir d’essence de 98 litres. Ainsi, tout ce carburant aviation remplirait environ 2 908 camions.
Autrement, il y aurait assez de carburant pour remplir la piscine à un centre de loisirs de petite à moyenne taille.
Et les chiffres deviennent encore plus énormes lorsqu’il s’agit de la quantité d’émissions de carbone que tous ces voyages ont produites.
La combustion de 285 000 litres de kérosène produirait un peu plus de 720 tonnes de dioxyde de carbone, selon les tableaux maintenu par l’Association du transport aérien international.
En seulement trois mois et demi, cela signifie que les voyages en avion de Trudeau ont émis suffisamment de dioxyde de carbone pour égaler les émissions annuelles totales de gaz à effet de serre de 117 Canadiens.
Les émissions annuelles de carbone par habitant du Canadien moyen est de 6,15 tonnes – l’un des taux les plus élevés au monde. Et ce chiffre concerne tout, pas seulement le transport aérien.
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Pendant ce temps, les propres chiffres du gouvernement estiment que les voyages aériens de Trudeau cet été ont causé environ 200 000 $ de dommages au climat planétaire.
Le gouvernement du Canada maintient des tableaux détaillés sur le « coût social des émissions de gaz à effet de serre ». Il s’agit d’une tentative de décomposer les dommages climatologiques causés par chaque tonne d’émissions de gaz à effet de serre. Le chiffre (qui est entièrement criblé (de l’Agence américaine de protection de l’environnement) couvre tout, de la « productivité agricole » aux « dommages matériels causés par l’augmentation des inondations ».
En 2024, le « coût social » d’une tonne de dioxyde de carbone a été fixé à 266 $. Ainsi, les 92 000 km de voyage aérien de Trudeau en été ont causé des dommages environnementaux estimés à 191 500 $, selon son propre gouvernement.
Les dommages climatologiques ont d’ailleurs fait l’objet d’une des premières déclarations parlementaires de Trudeau après la reprise des travaux de la Chambre des communes, lundi, pour sa session d’automne. « Tous les Canadiens, à l’exception peut-être des Canadiens membres du Parti conservateur du Canada, comprennent que les coûts de l’inaction face aux changements climatiques seront catastrophiques. » il a déclaré le 18 septembre, citant « les incendies de forêt, les sécheresses, les inondations et les ouragans ».
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Il serait évidemment déraisonnable d’attendre d’un premier ministre canadien qu’il gouverne six fuseaux horaires sans utiliser d’avion à réaction – et c’est pourquoi même le Parti vert hésite à critiquer l’empreinte carbone de Trudeau.
Mais l’utilisation des avions par Trudeau est remarquable non seulement parce qu’elle est beaucoup plus élevée que la normale, mais aussi parce qu’elle survient au moment même où son gouvernement décourage activement les autres de voyager.
Juste avant la pause estivale de la Chambre des communes, le ministre de la Santé Mark Holland a déclaré que les voyages en voiture mettaient la planète à feu et à sang. Il s’agissait d’une réponse aux critiques des conservateurs qui affirmaient que la taxe sur le carbone rendait les voyages en voiture inaccessibles à certaines familles.
« Vous pouvez passer des vacances d’été amusantes en restant enfermé dans une voiture pendant dix jours consécutifs sans interruption, sans pause pour aller aux toilettes… et à quel prix ? Renoncer à l’avenir de la planète… profiter de vos dix heures dans la voiture et laisser la planète brûler », a-t-il déclaré.
Et juste hier, le média Blacklock’s Reporter détails publiés d’un sondage réalisé par Environnement et Changement climatique Canada dans lequel ils ont évalué les Canadiens sur leur volonté d’éviter les voyages en avion ou au moins de payer une surtaxe environnementale sur les billets d’avion.
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Dans la mesure où le cabinet du Premier ministre est en mesure de planifier des horaires de voyage qui minimisent la consommation de carburant, il existe de nombreux exemples où cela n’a manifestement pas été le cas.
En 2019, par exemple, Trudeau a pris l’avion d’Ottawa pour des vacances en Floride, pour revenir à Ottawa pour une seule journée de réunions, puis reprendre l’avion pour terminer ses vacances en Floride. Ou encore, en 2021, Trudeau a pris l’avion de Victoria à Montréal pour une seule séance photo à petit budget, puis est immédiatement retourné sur la côte ouest pour des vacances à Whistler.
Pendant ce temps, le Canada maintient une politique officielle de ne jamais, jamais permettre à son premier ministre de prendre l’avion commercial – même dans les rares occasions où le premier ministre reçoit bloqué dans un pays étranger Quand le jet officiel tombe en panne.
Le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Mexique et la Nouvelle-Zélande, entre autres, font voyager leur président et leur premier ministre à bord de vols commerciaux aussi souvent qu’ils le peuvent. C’est particulièrement vrai pour les voyages intérieurs, qui ont représenté la quasi-totalité des déplacements en avion de Trudeau pendant l’été.
Néanmoins, la ligne constante du cabinet du premier ministre – qu’il soit conservateur ou libéral – est que les voyages commerciaux sont interdits pour des raisons de sécurité.
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Le plan du Bloc Québécois visant à exercer une pression incessante sur le gouvernement Trudeau au nom du Québec suscite de vives critiques de la part du gouvernement provincial du Québec. Le premier ministre du Québec, François Legault (qui est également un nationaliste québécois, bien que non séparatiste) a déclaré lors d’une conférence de presse cette semaine qu’il espérait que le Bloc contribuerait à renverser le gouvernement Trudeau afin de « défendre les intérêts des Québécois et de la nation québécoise ». Plus précisément, Legault a souligné la politique du gouvernement Trudeau visant à faire venir au Québec un nombre sans précédent d’immigrants temporaires, y compris des dizaines de demandeurs d’asile. qui ont submergé les refuges du Québec.
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