Contenu de l’article
L’augmentation de la production de pétrole et de gaz et la reprise du trafic aérien ont freiné les progrès du Canada en matière de climat l’année dernière, mais un nouveau rapport indique que le pays a tout de même réussi à réduire modestement ses émissions contribuant au réchauffement climatique.
Contenu de l’article
De nouvelles estimations publiées par un important institut de politique climatique montrent que le Canada a réduit ses émissions d’environ un pour cent l’année dernière par rapport à 2022, soit huit pour cent depuis 2005.
Mais l’Institut canadien du climat estime que le pays devra accélérer ces progrès s’il espère atteindre son objectif de 2030 visant à réduire ses émissions de 40 à 45 pour cent par rapport aux niveaux de 2005.
Le rapport indique que le secteur de l’électricité reste un secteur remarquable, avec une réduction des émissions de 6,2 % sur un an, soit 62 % depuis 2005, stimulée par des politiques telles que la tarification du carbone industriel et l’élimination progressive du charbon.
Le secteur pétrolier et gazier a continué de freiner les progrès du Canada, augmentant ses émissions d’environ un pour cent par rapport à 2022, et représente désormais un peu moins d’un tiers des émissions totales du pays.
Contenu de l’article
Parmi les huit principaux secteurs, le rapport indique que le transport a connu la plus forte augmentation annuelle, avec une hausse d’environ 1,6 %, tirée par un rebond de l’aviation intérieure.
« Une fois de plus, les progrès réalisés en matière de réduction des émissions au Canada varient considérablement d’un secteur à l’autre », a déclaré le président de l’Institut canadien du climat, Rick Smith.
« Les gouvernements de tout le pays doivent accélérer l’élaboration de politiques et renforcer les mesures déjà en place, comme l’électrification et les systèmes de tarification du carbone industriel. »
Les premières estimations de l’institut visent à offrir un aperçu général des tendances avant que le Canada ne publie son rapport d’inventaire officiel au printemps prochain, une exigence des accords sur le climat des Nations Unies. Ces premières estimations indépendantes sont basées en partie sur les données annuelles de Statistique Canada sur la production, la demande et l’activité démographique.
L’année dernière a été la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée au Canada et la plus chaude à l’échelle mondiale, en raison du changement climatique et des conditions El Niño.
Partagez cet article sur votre réseau social