Test de Apocalipsis Wormwood Edition (eShop Switch)

Test de Apocalipsis Wormwood Edition (eShop Switch)

Ce jeu a été initialement présenté dans le cadre de notre série Nindie Round Up qui cherchait à couvrir un éventail plus large de jeux Switch eShop au-delà de nos critiques standard. Afin de rendre nos impressions plus faciles à trouver, nous présentons le texte original ci-dessous dans notre format de mini-critique.


Le jeu d’aventure point-and-click Apocalipsis: Harry at the End of the World offre une forme subtile de mélancolie. L’atmosphère, l’esthétique et la narration visuelle constituent les éléments les plus convaincants de cette aventure délicieusement sombre. Vous incarnez Harry, en voyage pour récupérer votre amour après qu’elle vous ait été enlevée, vous poussant au désespoir. Vous devez traverser un assortiment de créatures et de démons, à la fois internes et externes, pour essayer de la récupérer.

Le cœur noir d’Apocalipsis vient de son style, même si son gameplay de base est utilisable pour une aventure point-and-click. Vous pouvez contrôler Harry en alternant entre les mouvements traditionnels ou une approche point-and-click, cette dernière étant beaucoup plus viable. Résoudre des énigmes revient à avoir le bon objet trouvé et équipé, et le jeu ne vous permettra pas de continuer tant que vous n’aurez pas tout fait dans le bon ordre. Cela peut conduire à un peu de devinettes, les haussements d’épaules d’Harry agissant comme une plaisanterie sarcastique pour vous encourager.

Les premières énigmes peuvent être résolues en survolant simplement la carte pour voir ce qui est interactif et en le résolvant à partir de là. Il manque certains des moments « aha » d’autres joyaux du genre, mais il reste un véhicule compétent pour faire avancer l’intrigue. Cependant, les parties ultérieures augmentent la difficulté et nécessitent une réflexion plus logique pour progresser.

Visuellement, Apocalipsis est vraiment unique, s’inspirant principalement des sculptures en bois du XVe siècle. Ces motifs sombres et sinistres, associés à une bande-son sombre et ambiante, lui confèrent une atmosphère monotone, surnaturelle et souvent déroutante, comme si vous aviez plongé la tête la première dans un cauchemar. Cela fonctionne bien avec les éléments de l’histoire du jeu autour de la mort et de l’occulte et conduit à une expérience étonnamment engageante (bien qu’un peu déprimante).

Dans l’ensemble, Apocalipsis : Harry at the End of the World est un jeu étrange qui réussit à créer une atmosphère sombre grâce à une intrigue bien racontée. Il ne plaira pas à tout le monde, mais si vous cherchez une aventure axée sur l’histoire qui vous plonge dans son monde, cela vaut peut-être la peine d’y jeter un œil.

Source-94