lundi, novembre 25, 2024

Terry Newman : À Gaza, les terroristes ont besoin de tunnels, au Canada, ils demandent simplement des visas

Notre programme de visas d’étudiant a toujours été l’un des maillons les plus faibles de la sécurité nationale du Canada

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Mardi, Marc Miller — essoufflé, la voix tremblante et visiblement nerveux — a déclaré aux journalistes, « J’ai reçu des questions au sujet d’un individu qui est entré au Canada et qui a été arrêté pour avoir tenté de traverser la frontière dans le cadre d’un complot terroriste. » Il a ensuite confirmé que Muhammed Khan était un ressortissant pakistanais qui avait obtenu un visa d’étudiant en mai 2023 et qui s’était rendu à l’aéroport Pearson de Toronto le mois suivant. Miller avait l’attitude de quelqu’un surpris par la nouvelle, mais il n’aurait pas dû l’être. Notre programme de visas d’étudiant a toujours été l’un des maillons les plus faibles de la sécurité nationale du Canada.

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En novembre 2023, seulement cinq mois après son arrivée au Canada avec son visa étudiant, Khan a commencé à planifier les attaques Il a choisi le 7 octobre 2024 comme date de l’attaque prévue, qui visait à « massacrer, au nom de l’EI, le plus grand nombre possible de Juifs ».

Si Khan avait réussi, seulement 17 mois se seraient écoulés entre le moment où il a reçu son visa d’étudiant et le moment où il est entré, a planifié et exécuté l’attaque qu’il avait imaginée. « la plus grande attaque sur le sol américain depuis le 11 septembre ». Il est clair qu’il existe des lacunes dans notre programme de visas étudiants, et les terroristes étrangers les ont identifiées.

Ce n’est pas la première fois que le programme canadien de visas d’étudiants révèle ses lacunes. En 2013, deux hommes, Raed Jasser et Chiheb Esseghaier, avaient planifié un attentat terroriste contre un train de passagers de VIA Rail. Heureusement, leur tentative a été déjouée. Ils ont été arrêtés, reconnus coupables et condamnés.

Chiheb Esseghaier était un doctorant tunisien de 30 ans vivant au Québec. Pendant ses études au laboratoire de nanotechnologie de l’Université du Québec, il a été « menacé d’expulsion en raison de son comportement perturbateur et de ses convictions religieuses strictes qui aliénaient ses collègues ». Esseghaier est entré au pays grâce au programme de visa étudiant. Ses collègues et les membres de l’administration universitaire ont jugé son comportement « anormal », mais personne n’a alerté les responsables gouvernementaux en charge du programme de visa étudiant. Peut-être faudrait-il modifier le processus.

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Bien qu’il ne soit pas encore étudiant, son partenaire, Raed Jaser, né en Jordanie dans une famille de Palestiniens musulmans sunnites, a immigré au Canada avec sa famille dans les années 2000 en tant que réfugiés. L’attaque planifiée au Canada était un cadeau pour nous en lui accordant la résidence permanente, je suppose. Cela souligne la nécessité de réexaminer également notre système de réfugiés, en particulier depuis le 7 octobre.

D’autres cas possibles d’utilisation abusive du programme étudiant ou du système d’immigration canadien sont moins faciles à déterminer.

On ne sait pas exactement quelle voie d’immigration a empruntée le sociologue libano-canadien Hassan Diab, embauché puis renvoyé par l’Université Carleton en 2019. Hassan a été reconnu coupable par contumace de l’attentat de 1980 contre la synagogue Copernic à Paris, qui a fait quatre morts et 46 blessés. La Cour d’assises spéciale de Paris l’a condamné à la réclusion à perpétuité et a émis un mandat d’arrêt contre lui. À ce jour, il n’a pas été extradé du Canada. Le gouvernement canadien ne considère manifestement pas l’expulsion de ce terroriste condamné comme une priorité.

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Depuis le 7 octobre, les universités sont devenues des foyers de sentiments anti-nord-américains et anti-israéliens, probablement parce que les frais de scolarité des étudiants internationaux sont une mine d’or pour les caisses des universités. Et le nombre d’étudiants internationaux de niveau postsecondaire accueillis par les universités canadiennes a plus que doublé en une décennie. Il ne fait aucun doute que les terroristes ont remarqué que les universités et le gouvernement canadien ne prêtent pas beaucoup d’attention à la provenance des étudiants.

Nous avons déjà la preuve que les faiblesses du programme canadien de visas d’étudiant sont bien connues, comme en témoignent la hausse des fausses lettres d’admission. L’admission est alors utilisée comme voie d’accès à la résidence permanente pour les immigrants, qu’ils soient gentils ou non.

Que ce soit bien intentionné ou non, cela n’aide certainement pas la sécurité du Canada et de ses universités lorsque les administrateurs créent un mandat comme «Soutien aux bourses d’études palestiniennes et aux universitaires déplacés,« ce qui pourrait avoir pour effet d’augmenter le nombre de Gazaouis sur le campus, qui ont passé leur vie à être gavés de propagande du Hamas.

À en juger par l’attitude de Marc Miller lors de la conférence de presse consacrée à Muhammed Khan mardi, il n’a aucune idée de ce qui se passe avec son portefeuille d’immigration, et il semble qu’il regrette d’avoir accepté de prendre en charge ce dossier – un dossier qui a déjà été transmis cinq fois sous le gouvernement libéral sans la gestion constante et prudente qu’il exige.

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Il est désormais évident que notre système d’immigration, en particulier les visas d’étudiant et les voies d’accès aux réfugiés, doit être suspendu, réexaminé et réinstauré en ayant à l’esprit la sécurité des citoyens canadiens et de nos voisins américains. Cela signifie qu’il faudra faire face à la dure réalité : tous les pays ne produisent pas les mêmes immigrants amicaux, disposés à rejoindre le Canada de manière pacifique. Certains cherchent à servir des intérêts politiques et constituent des menaces pour la sécurité nationale. La dernière chose que nous devrions faire est de leur faciliter la tâche. À Gaza, les terroristes doivent creuser des tunnels profonds et sombres pour se déplacer. Au Canada, ils n’ont qu’à demander un visa.

National Post

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