CPA Canada propose son adhésion à l’Ontario et au Québec alors qu’une scission se profile

La scission imminente soulève des questions sur le rôle futur de l’organisation nationale des CPA du Québec et de l’Ontario

Contenu de l’article

Quatre mois après une scission sans précédent entre les organismes de réglementation des comptables de l’Ontario et du Québec et leur homologue national, CPA Canada propose une nouvelle adhésion distincte aux comptables des provinces qui quittent l’association.

Le 4 septembre, CPA Canada a annoncé que les membres provinciaux de ces juridictions peuvent demeurer membres de l’organisation nationale pour 195 $ par année.

Annonce 2

Contenu de l’article

Les organismes provinciaux sont peut-être les régulateurs des comptables professionnels agréés (CPA), « mais nous sommes la seule organisation dédiée aux CPA à travers le Canada », a déclaré la directrice générale Pamela Steer dans une entrevue.

Toutefois, CPA Ontario et l’Ordre des CPA du Québec ont souligné que les CPA doivent être membres de leurs organismes de réglementation provinciaux, mais pas nécessairement faire partie de l’organisation nationale.

Ils affirment ne pas avoir été consultés sur la dernière mise à jour de l’ACP, mais s’engagent à collaborer avec leurs homologues provinciaux et territoriaux sur des questions importantes concernant la profession de CPA, à financer l’établissement de normes et à fournir aux membres l’accès à des ressources, notamment au manuel de l’ACP.

« Notre objectif demeure le même : protéger le public, maintenir l’intégrité du titre de CPA au Québec et soutenir nos membres dans l’atteinte des plus hauts standards de pratique professionnelle », a déclaré la porte-parole de l’Ordre des CPA du Québec, Maude Bujeault-Bolduc, dans un communiqué.

« L’adhésion à CPA Canada ou à toute autre organisation est entièrement volontaire, n’est pas obligatoire pour exercer la profession et ne doit pas être confondue avec l’adhésion à l’Ordre des CPA du Québec. »

Contenu de l’article

Annonce 3

Contenu de l’article

En juin 2023, CPA Canada a annoncé que les organisations provinciales de l’Ontario et du Québec se séparaient du groupe national après qu’un examen pluriannuel de la gouvernance a laissé les parties en désaccord. Une période de retrait de 18 mois se termine le 20 décembre.

La scission imminente soulève des questions sur le rôle futur de l’organisation nationale des CPA du Québec et de l’Ontario.

Les organisations provinciales, territoriales et bermudiennes de CPA sont les organismes de réglementation et d’application de la profession comptable au Canada. L’organisation nationale a été créée en 2013 pour unifier les différentes organisations. Elle est responsable des normes et coordonne la formation ainsi que l’examen commun passé par tous les futurs CPA du pays.

Mme Steer a indiqué que son organisation a consulté les CPA du Québec et de l’Ontario, ainsi que de partout au Canada, sur la façon de procéder. Elle a ajouté qu’il est clair que les CPA des provinces qui quittent l’organisation souhaitent toujours rester en contact avec l’organisation nationale.

Les deux groupes partants ont précédemment déclaré que la scission n’annulerait pas l’unification de la profession comptable.

Lorsque la scission a été annoncée pour la première fois, la directrice générale de CPA Ontario, Carol Wilding, a déclaré que l’organisation était « trop éloignée de (CPA) Canada sur certains principes fondamentaux, et elle en est arrivée à un point où le statu quo n’était plus tenable ».

Annonce 4

Contenu de l’article

L’Ordre des CPA du Québec avait alors publié un communiqué de presse affirmant que ce changement apporterait plus d’efficacité à son organisation et qu’il « continuerait de collaborer avec d’autres organismes provinciaux et territoriaux, ainsi qu’avec CPA Canada, lorsque cela serait judicieux ».

Une grande question pour de nombreux CPA était de savoir ce que la scission signifierait pour le programme national d’éducation et d’examen.

En novembre dernier, CPA Canada et les deux organismes provinciaux ont annoncé qu’ils s’étaient entendus sur des modalités visant à « assurer le maintien du parcours éducatif ininterrompu des étudiants CPA en Ontario et au Québec ». CPA Canada continuerait d’élaborer le programme d’études et les examens, tandis que les organismes provinciaux continueraient de les offrir.

Steer a déclaré que la feuille de conditions annoncée l’année dernière « identifiait les termes importants qui feraient partie d’un contrat définitif, et que ce contrat doit être finalisé ».

Elle espère qu’un accord sera bientôt annoncé et a déclaré que de nombreux progrès ont été réalisés.

« Nous sommes encore dans ce processus », a-t-elle déclaré. « Il était censé se terminer en février dernier, mais nous y arrivons. »

La porte-parole de CPA Ontario, Kathryn Hanley, a déclaré dans un communiqué que, conformément à l’accord contraignant annoncé en novembre dernier, les organisations du Québec et de l’Ontario continueront d’offrir des cours, des programmes et des examens de formation CPA dans leurs juridictions respectives.

Publicité 5

Contenu de l’article

Mme Bujeault-Bolduc a fait écho à cette déclaration, ajoutant qu’au Québec, la plupart des candidats « ne suivent pas le programme national de formation professionnelle, mais plutôt un programme de diplôme universitaire de deuxième cycle accrédité par l’Ordre ».

CPA Canada affirme que malgré la scission, l’adhésion à son organisation offre toujours aux CPA une représentation nationale et mondiale, un accès à des conseils et à une expertise, des rabais et des possibilités de bénévolat, ainsi que d’autres avantages.

Recommandé par la rédaction

« Les frais de 195 $ ont été fixés après avoir intégré de nombreux facteurs, notamment les déclarations publiques des organismes de réglementation qui se retirent en Ontario et au Québec, selon lesquelles ils continueront à soutenir d’importantes priorités communes de la profession, notamment l’éducation et les normes », a déclaré CPA Canada dans sa mise à jour.

L’organisme indique que CPA Canada a l’intention de travailler avec toutes les juridictions à l’avenir, mais ajoute que l’organisation « pourrait travailler différemment avec les organismes de réglementation de l’Ontario et du Québec, notamment en ce qui concerne la façon dont nous fournissons l’accès à des informations exclusives qui soutiennent la profession ».

Contenu de l’article

Source link-27