Le nombre de drones VPD en service est passé de trois à plus d’une douzaine au cours des trois dernières années
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Un drone a été utilisé mercredi matin par la police de Vancouver pour localiser un suspect dans deux attaques violentes au centre-ville qui ont fait un mort et un autre avec une main coupée.
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La police a ajouté des drones en 2019. À l’époque, le VPD disposait de trois drones d’entraînement et de trois drones destinés aux missions de police. Aujourd’hui, la flotte d’aéronefs télépilotés s’est agrandie pour atteindre plus d’une douzaine.
« Nous continuons à les utiliser pour répondre aux appels en patrouille, aux appels auxquels nos agents de l’unité d’intervention d’urgence répondent et aux enquêtes sur les collisions de véhicules à moteur », a déclaré le mois dernier la porte-parole du VPD, la gendarme Tania Visintin.
« Nous les utilisons parfois pour des raisons de sécurité publique et policière lors d’arrestations. Nous l’avons récemment utilisé pour localiser un kayakiste perdu. Nous avons pu faire voler le drone pour déterminer l’emplacement exact de la personne. »
Mercredi, le chef Adam Palmer a déclaré qu’un drone avait été utilisé à la suite des attaques du centre-ville et avait joué un rôle dans le suivi du suspect de 34 ans près du village olympique.
Les attaques ont commencé vers 7h40 lorsqu’un homme a été agressé devant la cathédrale du Saint-Rosaire, rue Dunsmuir, et retrouvé par la police à proximité avec une main coupée. Dix minutes plus tard, un homme a été retrouvé mort devant le théâtre Queen Elizabeth.
Peu après, une personne promenant son chien près du village olympique a appelé la police pour signaler qu’elle avait été menacée par un homme. Le drone du VPD a permis de localiser un suspect sur l’île Habitat à False Creek.
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Lorsque le VPD a introduit pour la première fois l’utilisation de drones il y a cinq ans, le surintendant de l’époque, Steve Eely, a déclaré que les drones « amélioreraient considérablement notre capacité à assurer la sécurité de la ville ».
Il a déclaré que la politique relative aux drones de police avait été élaborée en consultation avec le Commissariat à l’information et à la protection de la vie privée et l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique.
« Le nouvel équipement aura de nombreuses utilités opérationnelles, notamment les enquêtes sur les collisions de véhicules motorisés, l’analyse et la reconstitution de scènes de crime, la recherche et le sauvetage, et l’analyse d’une zone sinistrée après une catastrophe ou un événement majeur. Le VPD n’utilisera pas les drones à des fins de surveillance », avait déclaré Eely à l’époque.
Visintin a déclaré que les drones sont de différentes marques, tailles et capacités.
Selon le manuel de réglementation et de procédures du VPD, les drones peuvent être utilisés « pour recueillir des images numériques dans le but de soutenir la sécurité publique, d’améliorer les techniques d’enquête, d’élargir la sensibilisation opérationnelle et d’aider à la résolution des incidents critiques ».
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Les vols en cas d’incident critique et de préservation de vie incluent, sans s’y limiter, les suspects barricadés, les situations d’otages, les scénarios de menace mortelle active, les mandats de perquisition à haut risque et les personnes suicidaires.
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