Les membres du syndicat autorisent une éventuelle grève dans les ports de la Colombie-Britannique, mais aucun préavis n’est émis

Les membres ont voté à 96 % « à l’échelle de l’industrie » en faveur de l’autorisation d’une grève, mais aucun préavis de grève ou de lock-out de 72 heures n’a été émis.

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Le syndicat représentant les contremaîtres des ports de la Colombie-Britannique affirme que ses membres ont voté massivement pour autoriser une grève si nécessaire dans le cadre d’un conflit de travail avec les employeurs portuaires.

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La section locale 514 du Syndicat international des débardeurs et magasiniers, qui représente les contremaîtres de navires et de quais, a déclaré dans un communiqué que ses membres avaient voté à 96 % en faveur de l’autorisation d’une grève.

Toutefois, aucun préavis de grève ou de lock-out de 72 heures n’a été émis.

Le syndicat avait déclaré auparavant qu’il n’était pas intéressé par un conflit à l’échelle de l’industrie parce qu’il souhaitait négocier directement avec un employeur – DP World Canada – sur la question de l’automatisation.

Mais le Conseil canadien des relations industrielles a déclaré que le syndicat ne peut pas négocier seul avec DP World, ce qui, selon le syndicat, a forcé les membres à tenir un vote à l’échelle de l’industrie.

Le président de la section locale 514, Frank Morena, a déclaré dans un communiqué que le syndicat « ne cherche pas à négocier par le biais des médias », mais que les membres veulent riposter contre ce qu’il décrit comme une tentative de DP World de réduire les niveaux minimums d’effectifs existants.

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La BC Maritime Employers Association indique dans une mise à jour qu’elle a fait des offres « au cours des 16 derniers mois… qui auraient abouti à une entente compétitive et équilibrée pour les membres de la section locale 514 de l’ILWU » avec « des gains importants en matière de salaires et d’avantages sociaux sans aucune demande de concession de la part des employeurs ».

« Nous restons déterminés à négocier de bonne foi et à rechercher une entente équilibrée qui reconnaît le travail acharné des 730 contremaîtres du secteur riverain de la Colombie-Britannique tout en garantissant que les ports de la côte Ouest restent compétitifs, résilients et abordables pour tous les Canadiens », indique l’association dans sa mise à jour.

Morena affirme que les employeurs ont répondu à une contre-offre du syndicat en déposant une plainte auprès du Conseil canadien des relations industrielles, ce qui a nécessité le vote du syndicat pour autoriser la grève.

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« Je tiens à être clair au nom de nos membres : il n’y aura pas de nouvelle convention collective tant que les questions en suspens à la table de négociation ne seront pas réglées », a déclaré Morena dans sa déclaration. « Nous ne voulons pas de lock-out ou de grève – nous voulons un nouveau contrat équitable. »

Le dernier accord a expiré il y a plus d’un an, en mars 2023.

Le syndicat, qui compte plus de 700 membres, affirme que les négociations de l’année dernière, de janvier dernier et de cet été n’ont pas permis de parvenir à un nouvel accord et que le conseil des relations industrielles joue désormais un rôle de médiateur.

En 2023, une grève de milliers de travailleurs dans le cadre d’un conflit dans les ports de la Colombie-Britannique a interrompu la plupart des opérations pendant 13 jours et gelé des milliards de dollars d’échanges sur les quais.

Puis, en août, les arrêts de travail dans les deux principales compagnies ferroviaires canadiennes ont à nouveau perturbé les opérations portuaires.

L’association des employeurs affirme que le conflit avec les contremaîtres du port « ne contribue guère à garantir aux Canadiens et aux partenaires commerciaux mondiaux la stabilité de la chaîne d’approvisionnement ».

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