Le chef conservateur de la Colombie-Britannique déclare à Jordan Peterson que la province doit mettre fin à « l’endoctrinement » scolaire et à la taxe sur le carbone

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Le chef des conservateurs de la Colombie-Britannique affirme qu’il faut discuter du rôle de l’énergie nucléaire dans l’avenir énergétique de la province et réviser le matériel pédagogique qui, selon lui, est conçu pour « endoctriner » les enfants.

John Rustad, s’exprimant dans un épisode du podcast du psychologue canadien Jordan Peterson diffusé lundi, dit qu’il veut également se débarrasser de la taxe sur le carbone, qu’il qualifie de « vaine tentative de changer le temps ».

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Dans l’épisode, qui dure un peu plus d’une heure et 45 minutes, Rustad et Peterson discutent d’une variété de sujets, notamment de la renaissance du Parti conservateur de la Colombie-Britannique en tant que candidat aux élections, de la politique énergétique et éducative et de ce qu’ils appellent la « cancel culture ».

Rustad affirme que le système éducatif de la Colombie-Britannique « enseigne aux enfants ce qu’ils doivent penser » plutôt que comment penser de manière critique, et que certains documents du système sont « conçus davantage pour un endoctrinement » que pour enseigner aux enfants des compétences importantes.

Le chef du parti a également déclaré qu’il était « fou » de la part de l’ancien Parti libéral de la Colombie-Britannique d’avoir interdit l’énergie nucléaire, affirmant que la province doit avoir « une conversation » sur la reconsidération de sa position, liant les coûts élevés de l’énergie à des niveaux de vie plus bas.

Rustad a déclaré que l’interdiction était « due à des raisons politiques » et à un moyen de chasser les votes, et que la Colombie-Britannique aura éventuellement besoin de plus d’énergie et sera ouverte aux technologies nucléaires telles que les petits réacteurs modulaires.

Rustad était membre des Libéraux de la Colombie-Britannique, maintenant connus sous le nom de BC United, jusqu’à ce qu’il soit expulsé du caucus du parti pour avoir minimisé le rôle des humains dans le changement climatique.

La liste des candidats du Parti conservateur de la Colombie-Britannique reste incertaine après que le chef de BC United, Kevin Falcon, a retiré le parti de la course la semaine dernière, exhortant les gens à soutenir Rustad pour vaincre le NPD de David Eby aux élections provinciales d’octobre.

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Rustad, qui a parlé à Peterson avant le retrait de BC United, affirme que la Colombie-Britannique doit tirer des leçons de l’expérience d’endroits comme l’Allemagne, où, selon lui, le déclassement des centrales nucléaires a entraîné une dépendance accrue aux combustibles fossiles, ce qui a fait grimper les coûts et affecté la qualité de vie des gens.

Il s’en prend également aux technologies d’énergie renouvelable telles que les panneaux solaires, les éoliennes et les pompes à chaleur, affirmant que ces appareils ne sont pas suffisamment fiables pour répondre à la demande ou à la consommation d’électricité de base.

« L’éolien et le solaire ont leur place, mais ils ne sont que des ajouts à notre bouquet énergétique », explique Rustad. « Ils ne constituent pas une charge de base. Ils ne peuvent pas constituer une charge de base.

« L’énergie à plus haute densité peut réduire les coûts. Dans le cas de l’uranium, la quantité d’énergie que l’on peut générer à partir de la quantité de matière dont on a besoin est considérablement meilleure que celle des autres produits », explique Rustad.

Rustad estime également que la décision précédente des libéraux de la Colombie-Britannique d’interdire l’énergie nucléaire dans la province est un exemple de politiciens qui « courent après ce qu’ils pensent être le résultat du vote plutôt que de défendre les principes… qui sont nécessaires pour créer une bonne société et une bonne qualité de vie ».

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« Souvent, ce ne sont pas nécessairement des politiques de droite ou de gauche », dit-il. « Ce sont simplement des politiques qui sont prêts à se lever et à dire quelles sont les valeurs que nous défendons… et à demander aux gens de les soutenir, de défendre leurs arguments au lieu d’essayer de se plier aux différents positionnements politiques. »

Rustad affirme que le réseau électrique actuel de la Colombie-Britannique est presque entièrement vert « si l’on considère l’hydroélectricité comme verte », mais la province n’en a pas assez et est déjà un importateur net d’électricité sans projet de construction de barrages supplémentaires.

« C’est là que nous devons réellement commencer à discuter du nucléaire, qu’il s’agisse de petits réacteurs modulaires ou d’autres types de technologie nucléaire », dit-il. « Nous allons avoir besoin de cette énergie en Colombie-Britannique. »

Concernant la taxe sur le carbone, Rustad affirme que « cela n’a aucun sens » de « taxer les gens jusqu’à les réduire à la pauvreté ».

Il ajoute qu’une telle taxe augmente les coûts des biens en provenance de la Colombie-Britannique et du Canada, ce qui rend les exportations moins compétitives à l’échelle mondiale, réduisant ainsi encore davantage la capacité des Canadiens à générer de la richesse.

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