Un abécédaire demande un examen plus approfondi de la soumission d’un séraphin anglikan à une réserve indienne sauvage


La version suivante de ce poème a été utilisée pour créer ce guide : Diaz, Natalie. « Un abécédaire nécessitant un examen plus approfondi de la soumission des séraphins anglikans à une réserve indienne sauvage. » https://www.poetryfoundation.org/poems/56353/abecedarian-requiring-further-examination-of-anglikan-seraphym-subjugation-of-a-wild-indian-rezervation.

Veuillez noter que toutes les citations entre parenthèses dans le guide font référence aux lignes du poème dont la citation est tirée.

« Abecedarian » est un poème en forme abécédaire, écrit par la poétesse amérindienne Natalie Diaz. Le poème a été publié dans le premier recueil de poésie de Diaz, Quand mon frère était aztèqueen 2012. Diaz a grandi dans le village indien de Fort Mojave à Needles, en Californie, sur les rives du fleuve Colorado. Dans sa poésie, elle donne une voix éloquente aux questions entourant à la fois l’identité queer et amérindienne. Elle a déclaré dans des interviews que sa poésie se préoccupe de raconter des histoires, de rendre compte de ce qu’elle a vécu ou de ce qu’elle a hérité de ses aînés. Le mythe et l’histoire jouent un rôle important dans son œuvre littéraire, car elle les habite ou les subvertit. En tant que locutrice du Mojave, de l’anglais et de l’espagnol, Diaz met souvent en avant un mélange de langues et de références culturelles dans sa poésie. Au fil des ans, elle s’est imposée sur la scène poétique contemporaine, en publiant son deuxième recueil, Poème d’amour postcolonialen 2018 et recevant les éloges de nombreux critiques.

« Abecedarian » est un exemple paradigmatique de l’intérêt de Diaz pour l’histoire des Amérindiens. Déclarant que la réserve amérindienne est dépourvue d’anges, l’oratrice poursuit en suggérant que seule la mort peut y être trouvée. Elle présente des personnages comme Gabe et les membres de la famille du pasteur John afin de faire valoir que les anges sont blancs et qu’aucun Amérindien de sa réserve n’a jamais rencontré d’ange. À la fin du poème, l’oratrice met en garde le destinataire contre le fait d’attendre ou de désirer la présence d’anges car ils déplaceraient et coloniseraient le mode de vie de la réserve.



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