lundi, novembre 25, 2024

Carson Jerema : Les progressistes veulent contrôler nos vies, et les Canadiens en ont assez

Aujourd’hui, les guerres culturelles opposent ceux qui veulent restreindre les libertés et ceux qui veulent être laissés tranquilles.

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Après une décennie environ, les progressistes sont sur la défensive au Canada et ailleurs parce que les gens ordinaires, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas des militants excentriques, en ont assez de ce programme visant à contrôler tous les aspects de nos vies. Faites-leur remarquer cela à un progressiste et il niera que la vie de quiconque est ingérée et prétendra que seul un monstre d’extrême droite pourrait penser le contraire. Ils ne peuvent pas croire qu’il existe des gens qui partagent un point de vue différent. Ils ne comprennent pas comment cela est possible.

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Mais les gouvernements progressistes sont essayant de contrôler nos vies de toutes les manières, de manières petites ou grandes, et de manières allant de subtiles à un coup de poing au visage.

Au Canada, les politiques environnementales du gouvernement fédéral sont l’exemple le plus flagrant de cette ingérence. Les libéraux ont interdit les pailles et les sacs en plastique; même les sacs compostables sont interdits dans les épiceries parce qu’ils ressemblent à du plastique. De telles interdictions sont des irritants inutiles qui rendent les achats plus chers et la vie un peu moins agréable, car les pailles en papier se dissolvent dans la boisson. Les gens pourraient considérer ces préoccupations comme de simples inconvénients mineurs, mais c’est ainsi que la plupart des gens vivent la politique gouvernementale, en étant obligés de remplacer leur sac de sacs en plastique qu’ils réutilisaient déjà par des options plus coûteuses et moins utiles.

Les libéraux étudient maintenant des options pour introduire des réglementations environnementales pour les vêtements. Le coût des vêtements a en fait diminué ces dernières années, alors laissons à Ottawa le soin de trouver des moyens de faire remonter le prix et de limiter les options.

Il existe également un plan visant à forcer les Canadiens à acheter des véhicules électriques, dont personne ne voudrait autrement, au moyen d’obligations gouvernementales visant à éliminer progressivement la vente de voitures et de camions à essence.

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À plus grande échelle, le gouvernement tente de restreindre le type de travail que les gens font, en particulier dans l’industrie pétrolière et gazière, en imposant des objectifs d’émissions très élevés, ce qui va fermer les portes à des emplois lucratifs dans les champs pétroliers de l’Ouest. Il va également limiter les types de combustibles que les gens pourront utiliser pour chauffer leurs maisons.

Il existe également des politiques que le gouvernement canadien n’a pas mises en œuvre, mais que les militants écologistes ont approuvées, comme l’interdiction des cuisinières à gaz et la suggestion ridicule de certains universitaires selon laquelle « confinement climatique » être mises en œuvre pour contribuer à réduire les émissions.

Il est possible de soutenir toutes ces politiques, malgré leur nature paternaliste et destructrice d’emplois, mais prétendre que personne n’essaie, ou ne veut, interférer avec notre liberté n’est pas une position crédible.

Bien entendu, ce n’est pas seulement en matière de politique environnementale que les gouvernements envahissent les espaces privés et limitent les libertés individuelles.

Le projet de loi sur les préjudices en ligne permettrait à quiconque de déposer une plainte pour atteinte aux droits de la personne concernant des « discours de haine » ou, pratiquement, tout discours qu’il trouve offensant. Les partisans de cette loi peuvent prétendre que seules les formes d’expression les plus flagrantes seraient visées, mais le fait est que la vérité n’est pas une défense dans cette loi et que la définition du discours de haine est très subjective. De plus, le droit des droits de la personne est moins rigoureux que le droit pénal pour déterminer la « culpabilité ».

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Je pense que nous devrions être reconnaissants au gouvernement de ne pas avoir fait ce qu’il voulait au départ en interdisant la « désinformation », qui a rapidement pris le sens de tout ce avec quoi les libéraux ne sont pas d’accord. Malgré tout, la nature politique et le potentiel de dissuasion de la Loi sur les préjudices en ligne sont clairement évidents.

Et il y a plus encore.

Le plan national de garderies du gouvernement fédéral rend actuellement difficile le fonctionnement des garderies privées, limitant ainsi non seulement les opportunités commerciales et les emplois, mais aussi les options dont disposent les parents.

Il en va de même pour les soins de santé, où la moindre allusion à une privatisation est accueillie avec une réprobation progressiste, même lorsqu’elle implique de limiter les choix qui pourraient sauver la vie de quelqu’un.

Enfin, au niveau provincial, les écoles ont mis en place ou ont déjà mis en place des politiques visant à cacher aux parents des informations sur la santé, en particulier lorsque les enfants souffrent de dysphorie de genre. Les gouvernements de l’Alberta et du Nouveau-Brunswick qui exigent que les parents soient informés ou consentent à tout changement de nom ou de pronom d’un enfant ont été progressivement réprimés. Les militants estiment que ces informations ne devraient pas être divulguées absent toute preuve d’abus.

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Malgré ce que disent les foules enragées et arrogantes sur les réseaux sociaux, les parents ont le droit d’élever leurs enfants sans ingérence de l’État. Les enseignants et les administrateurs n’ont pas le droit de cacher des informations sur la santé.

Bien sûr, les enfants ne sont pas la propriété de leurs parents, mais nous ne leur accordons pas d’autonomie, surtout aux plus jeunes. Les personnes les mieux placées pour prendre des décisions concernant les mineurs sont leurs parents, et à moins qu’il y ait des signes d’abus, les enseignants et les administrateurs scolaires ne devraient pas assumer ce rôle. Il est assez déconcertant qu’il soit nécessaire de le dire.

Il y a une génération, les guerres culturelles se concentraient autour d’une poignée de questions qui rencontraient la résistance des défenseurs, principalement religieux, notamment l’avortement et les droits des homosexuels.

Aujourd’hui, les guerres culturelles opposent ceux qui veulent imposer toujours plus de restrictions aux individus et ceux qui en ont assez.

National Post

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